Selon certains réseaux d’intermédiaire bancaire, plusieurs banques et établissements spécialisé dans les offres de crédit, ont annoncé reculer à nouveau leurs barèmes des taux au 1er octobre.La baisse des taux d’intérêt n’est pas tout à fait finie
Après plusieurs mois de hausse du coût du crédit immobilier, les banques semblent opter à nouveau pour une tendance baissière de leurs barèmes.
Les différents observatoires ont constaté de nouveaux ajustements à la baisse en cette fin de mois de septembre dans certaines banques. Toutefois, le mouvement baissier ne touche pas encore toutes les enseignes.
Selon certains spécialises, il s’agit d’une tendance classique à cette période de l’année. En fait, les demandes déposées le mois prochain aboutiront à partir du mois de janvier 2016 et vont donc contribuer aux objectifs commerciaux et aux chiffres d’affaires de 2016.
Ainsi, les établissements prêteurs peuvent assouplir leurs critères d’octroi dans les semaines à venir. De plus, la hausse exceptionnelle du nombre de demandes de financement jusqu’à mi-2022 pourrait aussi expliquer la nouvelle stratégie des banques.
En fait, la hausse des taux depuis mai 2015 a ralenti progressivement l’affluence de demandes que devraient traiter les prêteurs. Conséquence : après plusieurs mois d’engorgement, la situation est revenue à la normale pour de nombreuses banques.
Est-il le moment de faire racheter ses encours ?
La baisse des taux se poursuivra-t-elle ? C’est en tout cas l’une des principales questions que se posent les professionnels du prêt immobilier.
Cependant, la plupart des banques prévoient au moins une stabilité des taux jusqu’à la fin de l’année de 2015. Quoi qu’il en soit, les observatoires publieront dans les prochains jours les nouvelles tendances des banques. Cela devrait permettre d’y voir plus clair.
Concernant le regroupement de crédits, ces nouveaux ajustements à la baisse sont une nouvelle opportunité pour les emprunteurs qui souhaitent réorganiser leurs finances.
Même si les demandes de regroupement de prêts ne représentent que 25 % de la production de crédit en septembre contre près de 50 % en juin, une nouvelle baisse des taux pourrait changer la donne.
Face à la hausse exceptionnelle des demandes de regroupement de prêts, les prêteurs étaient contraints de minimiser la part de cette opération dans leur production pour privilégier les crédits à l’acquisition.
Cependant, la tendance actuelle, caractérisée par le retour à la normale et une nouvelle chute des taux, pourrait créer de nouvelles opportunités pour les prétendants au rachat de crédits. En fait, les banques vont redistribuer les cartes pour les objectifs commerciaux de 2016.
Le moment semble donc idéal pour le regroupement de prêts (consommation, immobilier) avec ou sans financement d’autres projets.