Les taux d’intérêts des prêts immobiliers accordés aux particuliers par les établissements prêteur ont poursuivi leur baisse au 3ème trimestre. La moyenne s’établit à 2,65 % contre 2,85 % le trimestre précédent.Crédit immobilier : les taux baissent encore
La tendance baissière des taux immobiliers est sans surprise, mais n’en est pas moins historique avec un taux moyen à 2,52 % en octobre selon le baromètre Crédit Logement/CSA. Il n’était jamais tombé aussi bas.
Dans le détail, en octobre, le taux moyen est à 2,68 % (contre 3,08 % en décembre 2013) pour l’accession dans le neuf et à 2,66 % (contre 3,12 % en décembre 2013) pour un achat dans l’ancien.
A savoir que depuis le début de l’année, les taux des prêts à l’habitat ont perdu 49 points de base (-0,49 %) et 98,1 % des prêts immobiliers accordés affichent un taux d’intérêt inférieur à 3,5 % contre 85,2 % sur l’ensemble de l’année 2013.
Par ailleurs, selon l’observatoire, le nombre de crédits bancaires accordés a reculé de 6,3 % sur un an et la part des crédits à taux variables a aussi reculé de 2,6 % sur un an contre 6,4 % en 2013.
Enfin, la durée moyenne des prêts à l’habitat a atteint 17,4 ans (209 mois) au 3ème trimestre contre 17,3 ans (208 mois) au trimestre précédent.
Baisse des taux : qui en profite ? Quelles sont les conséquences ?
A 2,52 %, le taux moyen en octobre 2014, le coût du prêt à l’habitat bat un nouveau record à la baisse. Ainsi, pour la première fois depuis plusieurs mois, cette bonne nouvelle pour l’économie Française commence à profiter aux plus jeunes.
Un jeune célibataire ou en couple avec une stabilité professionnelle et financière obtient sur tous les marchés immobiliers (ancien, neuf, travaux) des conditions de financement particulièrement avantageuses par rapport aux autres profils emprunteurs.
Dans l’ensemble, la baisse des taux profite à tous les emprunteurs optant pour un crédit immobilier et pour cause, les taux immobiliers supérieurs à 3,5 % ont pratiquement disparu (moins de 2 % de la production contre près de 14 % il y a 9 mois).
Cependant, ce crédit bon marché à des impacts réels sur le climat économique actuel où les entreprises investissent moins et où la consommation est au ralenti.
Le crédit immobilier apparait ainsi comme l’un des derniers moteurs de croissance et de reprise, mais son influence mérité d’être analysée.
A regarder de près, la production totale des crédits immobiliers, on remarque qu’une bonne partie correspond à des opérations de regroupement de crédit immobilier.
Ce type de financement représente à ce jour 40 % des crédits immobiliers accordés contre 35 % l’année dernière.