Selon l’Observatoire Crédit Logement/ CSA, les taux d’intérêt des prêts immobiliers se sont établis à 1,99 % en moyenne le mois dernier. Ils ont baissé sur le marché du neuf et des travaux, mais ont progressé sur celui de l’ancien.Le taux moyen passe sous les 2 %
Selon les dernières publications de l’observatoire Crédit Logement, les taux d’intérêt de prêts à l’habitat se sont une nouvelle fois repliés, mais la baisse n’est pas généralisée sur tous les marchés.
Fin mai, les établissements bancaires avaient sonné le départ d’une potentielle hausse généralisée. A ce jour, ce scénario est mis à mal par les récentes statistiques qui font état de nouvelles baisses des taux.
En fait, même si les obligations assimilables du trésor 10 ans de la France augmentent depuis fin avril, les grands réseaux bancaires n’ont pas encore révisé leur barème.
De ce fait, loin d’augmenter, le taux moyen du marché concurrentiel a continué à baisser en juin et passe sous la barre symbolique de 2 % pour s’afficher à 1,99 % contre 2,01 % un mois plutôt.
La baisse en fonction des marchés
Certes le taux d’intérêt moyen des crédits accordés aux particuliers a encore baissé, mais la tendance semble plutôt s’orientée vers la hausse.
Dans le détail, ils ont baissé pour le prêt immobilier dans le neuf et pour les financements destinés aux travaux. Ils s’établissent respectivement à 2,05 % (-2 points de base) et à 1,91 (-8 points de base).
En revanche pour les prêts destinés à l’acquisition dans l’ancien, le cout du crédit a progressé de 2 points de base par rapport au mois de mai pour s’établir à 2,02 %.
Ces dernières évolutions sont de faibles ampleurs, mais elles indiquent que la tendance des prochains mois devrait confirmer une lente remontée selon l’observatoire.
Ces évolutions confirment également que la baisse des taux qui avait bénéficié à tous les marchés est finalement devenue plus sélective.
Le prêt est toujours bon marché
Malgré quelques évolutions de ces dernières semaines, les taux d’intérêt des financements immobiliers demeurent toujours attractifs. Ils continuent à soutenir les marchés du crédit y compris le rachat de prêts.
Ils continuent également à soutenir le pouvoir d’achat immobilier des Français. En fait, selon les spécialistes, le repli enregistré au cours des 18 derniers mois équivaut à une baisse des prix de 10 % sur le marché du neuf et sur celui de l’ancien.
Ces 18 mois ont aussi permis de démocratiser le regroupement de prêts, une opération bancaire autrefois sollicitée principalement par les emprunteurs en situation financière précaire.
Aujourd’hui, de nombreux emprunteurs, toutes classes sociales confondues, réorganisent leurs finances via cette opération.