Les banques durcissent leurs critères d’octroi

Selon de nombreux intermédiaires bancaires les prêteurs deviennent de plus en plus exigeants pour accorder un crédit. Cependant, il est toujours possible d’obtenir un prêt attractif car, toutes les banques n’ont pas encore atteint leurs objectifs annuels.

Des taux bas et des prêteurs de plus en plus sélectifs

Certes, le financement immobilier (y compris le regroupement de crédits immobiliers) reste l’un des principaux produits d’appel afin de capter de nouveaux clients, mais depuis quelques semaines, les candidats à ce type de financement font état d’un durcissement des critères d’octroi de la part des prêteurs.

En fait, ce sont souvent les primo-accédant et les emprunteurs à faibles revenus qui ressentent davantage cette nouvelle stratégie des banques.

De nombreux intermédiaires bancaires ainsi des notaires témoignent aussi le durcissement des conditions d’octroi. Cependant, pour certaines catégories socioprofessionnelles (CSP++), les banques proposent des barèmes de taux spécifiques.

De ce fait, si les prêteurs n’ont pas augmenté leurs taux en septembre, ils font preuve d’une sélectivité accrue. Résultat, l’écart de taux entre les « chouchous des banques » et les autres profils emprunteurs continue de se creuser.

La priorité n’est plus la distribution des crédits

La généralisation du durcissement des conditions de financement peut s’expliquer par la forte augmentation de la production des crédits immobiliers (y compris les rachats et les renégociations).

Selon, les derniers chiffres, l’encours des prêts accordés entre janvier et juin 2015 s’élève à 69,5 milliards d’euros, soit une hausse de 37 % par rapport à la période de 2014.

Dans cette configuration, les observateurs concluent que la production de nouveaux emprunts ne constitue plus la priorité absolue des prêteurs.

En fait, plus les établissements prêteurs se rapprochent de leurs objectifs commerciaux, plus ils ont tendance à privilégier la commercialisation d’autres produits et services.

En cette rentrée, la plupart des banques préfèrent se concentrer davantage sur la distribution d’autres produits et services (placement, assurance, conseil…)

Quant aux regroupements de crédits, certains spécialistes prévoient un coup de frein après une hausse exceptionnelle de demande au premier semestre (près de 46 % des demandes en mai).

Il y a toujours des établissements qui prêtent

Que les emprunteurs se rassurent, il y a toujours des établissements pour obtenir un financement adapté. Encore faut-il les trouver.

Comme les politiques commerciales diffèrent d’un prêteur à un autre, il est capital de faire appel à un intermédiaire bancaire bien informé sur les différentes stratégies de ses partenaires bancaires.

Les candidats à l’acquisition immobilière et les emprunteurs souhaitant alléger leurs mensualités, via un regroupement de prêts, peuvent toujours compter sur les aides et les conseils précieux de ces spécialistes pour obtenir des décotes particulièrement attractives.