Après plusieurs mois de tractations, les négociations sur le futur traité de libre-échange débutent et vont durer plusieurs mois, CID répond à vos questions sur cet accord historique entre les Etats-Unis et l’Union Européenne.Accord de libre-échange, définition
Fondé sur la base des théories économiques classiques (Division internationale du travail et de l’avantage comparatif), le libre-échange est un principe qui consiste à lever toutes les contraintes au commerce des biens et des services entre deux partenaires ou deux Etats.
Les Etats-Unis et l’Union Européenne s’apprêtent à alléger voir supprimer leurs barrières douanières afin d’augmenter le volume et la puissance du secteur commercial entre les deux partenaires.
Cet accord permettra de réduire les droits de douanes qui atteignent des sommes importantes sur certains secteurs comme le textile (entre 32 % et 42 %).
Traité de libre-échange UE-USA : avantages et inconvénients
Estimé à 800 milliards d’euros par an, les échanges commerciaux transatlantiques représentent près de la moitié du commerce mondial.
Logiquement, un traité bilatéral entre USA et UE, de par sa puissance, pourrait avoir des avantages, mais également des inconvénients.
En allégeant les taxes douanières, L’Europe ouvre la porte aux produits et services Américains, cette forme de concurrence va encourager les producteurs Européens à baisser leurs prix.
La baisse des prix va augmenter la demande et l’ouverture du marché Américain va permettre aux Européens de produire davantage.
Cependant, le traité de libre-échange n’a pas que des côtés positifs, en effet, cette concurrence va forcer certaines petites entreprises à fermer leur porte, il y aura donc un risque de perte d’emplois.
Le risque de la baisse de la croissance est réel, car les pertes d’emplois diminueront la demande, qui détermine en grande partie le niveau de la croissance.
Accord de libre-échange transatlantique : quelles conséquences en France ?
Certes, ce traité transatlantique va créer de nouveaux emplois, mais cela fera disparaitre également des postes. En France, cet accord pourrait permettre de renforcer certains secteurs où les entreprises tricolores ne seront pas compétitives et donc, un coup de pouce à la compétitivité.
Pour certains économistes, ce traité n’est pas un facteur de croissance en soi, car en baissant les droits de douanes, l’Etat va perdre une partie de ses recettes fiscales.
Pour compenser cette perte, le gouvernement pourrait opter pour une hausse de certaines taxes.
L’Europe et les Etats-Unis se sont donné au moins deux ans pour trouver un accord facilitant leurs échanges commerciaux.
Avec tous ces points divergents, nul ne pourrait prédire avec certitude les conséquences de cet accord bilatéral.
Face à l’incertitude économique et l’attente d’un regain de croissance, l’idée de baisser ses dépenses mensuelles grâce au regroupement de crédits représente une alternative efficace et durable.
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