Si une remontée lente, mais bien certaine des taux d’intérêt des prêts immobiliers, a été observée par les professionnels cet été. Force est de constater qu’il est encore possible d’obtenir un taux à moins de 2 % sur 20 ans sous certaines conditions.Les banques procèdent encore à des baisses de taux
Depuis fin mai, tous les acteurs du marché du crédit immobilier annoncent une remontée lente, mais progressive des taux d’intérêt des financements immobiliers. Ainsi les taux ont commencé à augmenter légèrement dès le mois de juin.
En août, les Français se sont endettés en moyenne à 2,17 %, contre 2,06 % en juillet, selon l’Observateur Crédit Logement/CSA.
Pourtant, depuis quelques semaines, les hausses des taux ne sont plus majoritaires. En octobre, certains prêteurs ont même procédé à des baisses et d’autres pourraient bien suivre d’ici à la fin de l’année.
Compte tenu de la baisse des OAT 10 ans et des objectifs commerciaux que se sont fixés les établissements bancaires pour 2016. Certains ont choisi de réviser à la baisse leurs barèmes, notamment sur les durées de 20 ans ou moins.
Le but de cette nouvelle stratégie est de rester compétitif et de cibler les primo-accédant, dont la part reste très faible.
Un prêt à moins de 2 % sur 20 ans ou moins
Actuellement, il est possible d’obtenir un crédit à l’habitat avec un taux d’intérêt à moins de 2 % dans des villes situées aux 4 coins de l’hexagone, sous certaines conditions.
Pour un couple, il faut gagner 6 000 euros nets pour espérer un financement à 1,70 % sur 15 ans, ces conditions très avantageuses sont valables essentiellement sur les durées courtes, mais aussi sur 20 ans dans certaines banques pour les profils emprunteurs « haut de gamme ».
En moyenne en octobre, il est possible d’emprunter à 2,30 % sur 15 ans, 2,60 % sur 20 ans et 3,10 % sur 25 ans, soit un niveau équivalent à celui de début 2015.
Par ailleurs, dans le contexte actuel, le niveau de revenus est redevenu un critère prédominant, davantage que l’apport personnel ou encore le taux d’endettement.
En fait, les établissements bancaires sont prêts obtenir une faible rentabilité sur un financement immobilier si ce dernier leur permet de mettre en place une relation de confiance avec un profil emprunteur « haut de gamme ».
Selon plusieurs intermédiaires bancaires, le niveau de revenus est redevenu prédominant pour obtenir un taux attractif par rapport aux taux moyens proposés par les prêteurs.