Si la hausse des taux s’est atténuée depuis le mois de septembre au profit d’une stabilité qui devrait se prolonger jusqu’en 2016, force est de constater que les banques préparent déjà l’année 2022 avec des conditions très attractives.Les taux restent stables
Selon certains intermédiaires bancaires, très peu de banques et d’établissements bancaires ont modifié leurs taux d’intérêt ces dernières semaines. Cette stratégie confirme leur volonté de rester compétitifs pour préparer la production de 2016.
En fait, les demandes de financement réalisées à partir du mois d’octobre seront comptabilisées dans la production de 2016 que les observatoires anticipent déjà comme élevée.
Par ailleurs, il faut savoir que si certains établissements bancaires ont légèrement remonté leurs taux, la plupart des prêteurs ne les ont pas modifiés.
Certains ont même procédé à des baisses, mais globalement les taux restent très stables depuis le mois de septembre, mais des baisses ne sont pas à exclure dans les prochaines semaines. De ce fait, l’année 2015 devrait s’achever avec des conditions particulièrement attractives.
La tendance de hausse des taux enclenchée avant l’été n’aura pas duré. En moyenne, il est possible d’emprunter à 2,30 % sur une durée de 15 ans, 2,65 % sur 20 ans, soit des niveaux équivalents à ceux du début 2015.
La part des regroupements de crédits en baisse en octobre
Selon les prévisions, 2015 devrait être une année exceptionnelle avec une production d’environ 170 milliards d’euros, contre 114 milliards d’euros l’année dernière.
Cependant, cette forte hausse de la production s’explique en partie par le boom des regroupements de prêts immobiliers et des renégociations.
Si au premier semestre, la part de ces opérations bancaires représentait 40 % des demandes de prêts en moyenne, le nombre de rachat de crédit a progressivement diminué depuis fin septembre pour atteindre moins de 20 % actuellement.
Plusieurs explications à cela : d’abord, la plupart des prêts pouvant faire l’objet d’une renégociation l’ont déjà été.
Ensuite, la légère hausse des taux a rendu l’opération moins attractive. Enfin, les financements récents, accordés en 2013 et 2014 l’ont été à des conditions avantageuses et ne nécessitant pas de renégociation.
Par ailleurs, il faut savoir que les raisons qui motivent pour un regroupement de crédits ou une renégociation sont diverses et variées : baisse du montant des mensualités, réduction ou rallongement de la durée du prêt, baisse du taux d’endettement…