Une monnaie unique sans la Grèce ? Cette question est devenue en quelques jours le sujet principal dans les débats entre économistes et divise les ministres des finances de la zone euro.L’euro peut survivre à une sortie de la Grèce ?
Créé en 1999 et mise en circulation en 2002, la monnaie unique traverse actuellement une crise financière et politique sans précédent.
Cette crise est le résultat d’une suite d’évènements financiers et politiques qui a montré les difficultés et les limites de l’économie des pays de la zone euro.
Début 2010, la Grèce sonne l’alarme et appel à l’aide, craignant une contagion, les dirigeants européens mettent tout en œuvre pour sortir la Grèce de cette crise en contrepartie de plusieurs plans de rigueurs budgétaires.
Cette solution n’a pas rapporté à la Grèce et à L’UE le résultat attendu, certains dirigeants européens envisagent désormais une zone euro sans la Grèce.
Dans la mesure où la Grèce quitte la zone euro, les pays de l’union réaliseront surement des pertes sur les sommes déjà versées à la Grèce.
Cependant, la sortie de ce pays évitera aux pays membres de la zone euro déjà fragilisés d’injecter davantage de capitaux.
Selon plusieurs économistes, la sortie de la Grèce ne déstabiliserait en aucun cas la zone euro, car l’économie Grecque ne représente pas plus de 2 %.
Sortie de la Grèce, quels impacts sur l’économie française ?
La sortie probable de la Grèce de la zone euro pourrait couter cher à l’Etat Français qui pourrait perdre jusqu’à 58 milliards d’euro.
Avec la restructuration de la dette Grecque, le secteur privé français, c’est-à-dire les banques privées et les assureurs qui ont investi environ 7 milliards d’euro et pourraient également perdre les sommes dues.
Selon la banque des règlements internationaux, les compagnies françaises pourrait supporter sans risque de faillite une sortie probable de la Grèce de la zone euro.
Sur la consommation et sur le pouvoir d’achat, ce scénario extrême pour la Grèce n’aurait pas de conséquence.