Si opter pour un intermédiaire bancaire spécialisé dans les offres de regroupement de crédits est souvent indispensable pour obtenir un financement adapté à ses finances et à ses projets, il faut alors reconnaitre les caractéristiques d’un bon partenaire.Intermédiaire bancaire : plus de 30 % des parts de marché
Selon une récente étude, plus de 30 % des candidats aux financements indiquent avoir eu recours aux services d’intermédiaire bancaire pour leur projet de prêt immobilier ou de rachat de crédit.
Le gain de temps, des taux d’intérêt compétitifs ou des conseils personnalisés sont entre autres les principales sources de motivation.
La part de marché de ces professionnels est passée de 15 % à plus de 30 % en seulement six ans, avec une forte progression depuis 2013, grâce à la mise en place d’une règlementation accrue de la profession d’intermédiation bancaire.
En 2015, la tendance s’est poursuivie et l’intermédiation a atteint des niveaux record, plus de 30 % des projets de crédit.
L’intermédiation bancaire et le regroupement de crédit : qu’en est-il ?
En 2015, le regroupement de crédit a été au centre de toutes les politiques des établissements bancaires. En mai et en août, cette opération a représenté près d’un projet de financement sur deux.
Cependant, force est de constater que les emprunteurs recourent le plus souvent aux intermédiaires bancaires pour les accompagner dans cette démarche.
A savoir que, solliciter ce type de professionnel permet de gagner du temps, de trouver une offre personnalisée et adaptée à sa capacité de remboursement, d’obtenir des conseils personnalisés…
Cependant, avant de choisir un intermédiaire bancaire, il est recommandé de prendre en considération certains détails le concernant, notamment, son statut, son inscription à l’ORIAS ou encore la formation de ses collaborateurs.
Comment doit être un bon intermédiaire bancaire ?
Depuis la loi de régulation bancaire du 15 janvier 2013, le législateur a imposé une nouvelle législation pour l’activité d’intermédiation en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP).
De ce fait, qu’il soit courtier, mandataire non exclusif, mandataire exclusif ou mandataire d’intermédiaire, chaque métier d’IOBSP a un statut strictement encadré, a un devoir d’information et de conseil, est soumis à une obligation de transparence…
La nouvelle législation a mis au cœur de ce métier le devoir de conseil et d’information. Cela consiste pour le professionnel à analyser la demande de son client, sa situation financière et ses projets afin de lui proposer l’offre la plus appropriée à sa situation.
Tenu d’être transparent, ce professionnel doit élaborer un mandat (convention d’intermédiaire) comprenant ses frais, la liste de ses partenaires bancaires ou encore son numéro ORIAS qui est indispensable pour exercer son métier.
Par ailleurs, ses collaborateurs doivent être professionnels et avoir un certificat IOBSP. Ce dernier est obtenu soit en justifiant d’une formation de 150 heures, soit un diplôme reconnu par les services compétents, soit une expérience professionnelle suffisante.