Le rachat de crédit immobilier reparte en flèche

Selon un récent baromètre, les banques souhaitent séduire un éventail d’emprunteurs plus large en généralisant la baisse des taux. Conséquence : les demandes de rachat de crédits explosent depuis le début du mois de février.

Rachat et renégociation de crédits : les raisons de ce regain

Après une fin 2015 très calme et un début d’année stable, les demandes de regroupement et renégociation de crédits immobiliers repartent à la hausse. La principale raison de cette hausse est la politique commerciale tenue par les banques. Ces dernières qui se sont fixées les mêmes objectifs que 2015 repartent à la conquête de nouveaux clients, c’est-à-dire, ceux qui empruntent pour la première fois et ceux qui souhaitent renégocier ou faire racheter leurs encours.

Le niveau actuel des taux d’intérêt peut aussi expliquer l’explosion des demandes de rachat de créances. A ce jour, les différents baromètres montrent que les taux d’emprunt n’ont jamais été aussi bas. C’est donc une nouvelle opportunité d’acheter un bien immobilier ou de faire racheter ses prêts par une autre banque.

Aujourd’hui, un prêt immobilier sur 20 ans peut obtenir un taux inférieur à 2 % (c’est moins important que l’année dernière), contre plus de 4 % en 2012. Il est donc intéressant de revoir les conditions de son emprunt, les banques sont demandeuses de ce type de projet. Leurs objectifs sont très ambitieux pour cette année.

Rachat de crédit : une opportunité pour revoir son assurance de prêt

Si le rachat de prêt est une aubaine pour obtenir de meilleures conditions d’emprunt, il peut aussi permettre à l’emprunteur de renégocier son contrat d’assurance-crédit ou d’opter pour un autre contrat que celui proposé par la nouvelle banque (la délégation d’assurance emprunteur).

En fait, il faut savoir que le taux d’intérêt et les conditions d’octroi ne font pas tout, surtout quand la conjoncture est favorable aux demandeurs. En fait, plus le taux d’intérêt est attractif et plus le contrat d’assurance-crédit pèse lourd dans le coût total du financement, jusqu’à 30 %.

Les emprunteurs qui vont faire racheter leurs emprunts ont donc plus que jamais intérêt à revoir leur contrat d’assurance emprunteur ou à négocier une délégation d’assurance en faisant jouer la concurrence.

Rappelons que depuis 26 juillet 2014, date d’entrée en vigueur de la loi Hamon, l’assurance emprunteur de groupe (celle proposée par le prêteur) peut être substituée par une nouvelle offre sous certaines conditions. Même après le déblocage de fonds, obtenir un nouveau contrat moins onéreux reste possible durant la première année du financement.