De la politique commerciale des banques aux conditions actuelles de financement en passant par les prévisions de la politique monétaire de la BCE, tout laisse à penser que cette année aussi sera propice aux opérations de regroupement de crédits.Comment constituer un projet de regroupement de crédit en 2016 ?
Rappelons que les critères de financement d’un rachat de prêt sont les mêmes que lorsqu’on souscrit un emprunt (immobilier, consommation).
Les prêteurs vérifient la stabilité professionnelle, la capacité d’endettement, le comportement bancaire, le reste à vivre, la liste des encours…
Pour les prêts immobiliers, les banques demandent au moins une estimation immobilière pour vérifier que la valeur actuelle du bien est supérieure au montant total des prêts à racheter.
Par ailleurs, plusieurs choix s’offrent à celui qui souhaite faire un rachat de prêts. Il peut solliciter sa banque ou un de ses prêteurs pour son projet. Il peut également faire appel à un intermédiaire bancaire spécialisé en la matière.
Très souvent, le rachat de prêt nécessite le paiement des pénalités de remboursement anticipé. Ces indemnités sont limitées par la loi à 3 % du capital restant dû.
La renégociation de prêt immobilier : toujours attractive ?
Rappelons que la renégociation concerne uniquement les financements immobiliers. Cependant, même si l’intérêt de cette opération dépend de plusieurs facteurs, elle est recommandée au début d’un prêt.
C’est-à-dire, la période où l’emprunteur paie une grande partie des intérêts et une faible proportion du capital emprunté. A savoir que cette proportion s’inverse progressivement au fil du temps. De ce fait, à la fin du prêt, il ne reste que le capital emprunté à rembourser.
En conséquence, la renégociation de prêt immobilier n’est attractive que lorsque la part des intérêts est encore importante, généralement au début du financement (premier tiers de la vie du crédit).
Dans une renégociation de crédit, la différence de taux entre le prêt initial et le nouveau financement doit être importante pour couvrir les frais liés à l’opération.
De manière générale, le différentiel conseillé varie entre 0,7 et 1 point de base, mais il n’existe pas de règle puisque, cela doit dépendre de plusieurs facteurs (profil emprunteur, durée de remboursement, capital restant dû…).