Certes dans le contexte actuel, favorable aux emprunteurs, les banques se prêtent au jeu de la concurrence, mais force est de constater que certaines prennent des précautions en cessant de proposer des crédits transférables.Les banques prennent de nouvelles précautions
Selon les récentes publications, les taux d’intérêt moyens ont perdu environ 80 points de base depuis janvier 2016, une tendance baissière observée dans la quasi-totalité des établissements prêteurs.
Ainsi, les banques jouent le jeu de la baisse du coût du crédit en proposant des offres de financement inédites et en accentuant la concurrence entre elles. De ce fait, certaines renégocient déjà les financements accordés en 2015 puisqu’elles ne veulent pas laisser partir les clients chèrement acquis l’année dernière.
Par ailleurs, si elles se prêtent volontiers à ce jeu de la concurrence avec des offres exceptionnelles de prêt et de rachat de prêt immobilier, force est de constater que certaines prennent désormais de nouvelles précautions en cessant de proposer des financements transférables.
Pour rappel, ce type d’emprunt permet de profiter des mêmes conditions d’emprunt en cas de changement de résidence (revente) avant la fin du prêt. Cela engage l’établissement prêteur pour une durée plus longue, alors qu’en ce moment, les banques n’ont pas de visibilité claire et précise sur l’évolution de l’environnement des taux d’emprunt à moyen ou long terme.
Crédit transférable : une option pour conserver son taux historiquement bas
Compte tenu des conditions attractives de financement caractérisées par le niveau historiquement bas des coûts du prêt, l’option « transfert du crédit » est vigoureusement recommandée.
En fait, dans une configuration de potentielle hausse des taux à moyen ou long terme, ceux qui souhaitent souscrire actuellement un prêt immobilier ont tout intérêt à pouvoir conserver les conditions initiales de leurs encours lors d’un futur projet immobilier.
Grâce au transfert du crédit, ces derniers pourront continuer à rembourser leurs encours souscrits en 2016 à taux avantageux sur la durée restante du financement avec si nécessaire un nouvel emprunt complémentaire aux conditions applicables à ce moment-là.
Dans la pratique la plus courante, lorsqu’un emprunteur vend son bien pour en acquérir un autre, il rembourse son prêt initial avec le montant de la vente et souscrit un nouvel emprunt à des conditions plus ou moins intéressantes pour financer son nouveau projet immobilier, mais en payant quelques frais (garantie, notaire, assurance…).
Avec la transférabilité du prêt, outre la possibilité de conserver les conditions initiales de son financement, l’emprunteur peut aussi continuer à bénéficier des avantages de son contrat d’assurance emprunteur souscrit lorsqu’il était jeune et en bonne santé. Il pourra aussi transférer la garantie de son financement si c’est une caution.