Le taux de rendement du nouveau plan épargne logement (PEL) passera de 2 % à 1,5 % à partir du 1er février 2016, selon le gouvernement. De ce fait, les épargnants pourront obtenir un crédit immobilier à 2,7 %, contre 3,2 % actuellement.Le nouveau PEL est plus attractif pour les financements immobiliers
Comme l’année dernière, le gouvernement a encore opté pour une baisse de la rémunération du plan épargne logement (PEL) à partir du 1er février 2016.
Concrètement, le rendement de ce placement passera à 1,5 % brut, soit 1,27 % net (après 15 % de prélèvements sociaux), contre 2 % brut (1,69 % net) actuellement.
Avec cette baisse, le gouvernement suit les recommandations de la Banque de France, qui jugeait cette rémunération trop importante.
Certes, ce placement a fondu de 1 % en seulement un an, mais les nouveaux contrats seront beaucoup plus intéressants en matière de crédit immobilier.
En fait, le taux d’intérêt, auquel les souscripteurs de PEL peuvent obtenir un prêt immobilier quatre ans après avoir souscrit leur contrat, sera à 2,7 % contre 3,2 % actuellement. Ce nouveau taux d’emprunt, proche de la réalité du marché, est très compétitif.
Un PEL pour obtenir un meilleur taux : une option qui divise
Si le rendement du plan épargne logement (PEL) est définitivement acquis par les épargnants et les banques, l’option de souscrire ce type de placement pour obtenir un taux de prêt immobilier attractif, partage bon nombre de spécialistes.
En fait, en cas de hausse des taux d’intérêt à moyen terme, détenir ce type d’épargne peut être une bonne alternative d’emprunter à un taux relativement bas. Cette option peut être cédée à des ascendants ou descendants sous certaines conditions.
Cependant, si les taux d’emprunt restent bas, rien n’oblige l’emprunteur à utiliser ses options de PEL. C’est exactement ce qui se passe depuis fin 2012, la plupart des épargnants refusent d’utiliser les possibilités offertes par ce placement.
Pour certains spécialistes, ce plan doit retrouver sa vraie nature, celle qui sert à épargner pour financer l’acquisition d’un bien immobilier. Avec un plafond à 61 200 euros, il doit avant tout servir d’apport personnel.