Le groupe français BPCE vient d’acquérir la start-up allemande Fidor. Cette dernière est à l’origine d’un nouveau concept de banque communautaire entièrement digitale.Les usagers récompensés en euros pour leurs conseils
Depuis l’arrivée du numérique dans les pratiques quotidiennes, les relations commerciales sont en perpétuelle évolution. C’est notamment le cas des banques qui sont de plus en plus nombreuses à lancer leurs filiales sur internet.
Ces espaces en ligne proposent quasiment tous les mêmes services que les agences bancaires. Ces modèles s’adressent davantage aux usagers connectés.
Fidor, une start-up allemande, a lancé en 2009 un nouveau genre de banque digitale : la banque communautaire. Lancée à Munich, elle s’est déclarée comme étant « la banque entre amis ». Tourné vers l’expérience communautaire, le service bancaire permet à ses usagers de partager les bons plans disponibles dans d’autres banques ou bien de poser des questions.
Le site s’assimile à un réseau social sur lequel les meilleurs contributeurs sont récompensés par des primes en euros. Les profils des participants sont évalués en fonction de leur notoriété et de leur crédibilité.
Un groupe bancaire français rachète la banque communautaire
En plus d’être une plate-forme de discussion, la banque autorise ses usagers à négocier des emprunts entre eux.
La start-up allemande propose également un compte épargne dont le taux de rémunération est influencé par les internautes. En effet, le taux du livret varie en fonction du nombre de « J’aime » obtenus sur la page Facebook.
Mais un tel service pourrait-il débarquer dans l’Hexagone ? Pour l’instant, seules les banques françaises connaissent la réponse. Cependant, il faut noter que la société Fidor vient d’être acquise par le groupe BCPE (Banque Populaire – Caisse d’Epargne).
Faut-il y voir une première ouverture au marché tricolore ? Le 29 juillet, le président du Directoire du groupe BCPE François Pérol a indiqué « réfléchir au lancement de l’offre de banque mobile Fidor en France ».