Nouvelle baisse des taux en décembre 2015

Selon plusieurs intermédiaires bancaires, les prêteurs ont encore abaissé leurs taux des prêts immobiliers en décembre 2015. Bonne nouvelle pour les candidats à l’achat immobilier.

Les taux ont baissé de 5 à 10 points de base en décembre

Bonne nouvelle pour les prétendants au crédit, une trentaine d’établissements bancaires ont abaissé leurs barèmes depuis le 1er octobre 2015.

Après une légère hausse en juin, puis une période de stabilisation à la rentrée, les taux d’intérêt des prêts immobiliers sont à nouveau orientés à la baisse en ce mois de décembre, selon les baromètres publiés par les intermédiaires bancaires.

Les taux moyens ont reculé de 5 à 10 points de base en moyenne et la tendance concerne toutes les régions de France et toutes les durées de remboursement. De ce fait, les barèmes sont revenus à leurs niveaux du début d’année 2015.

Sur une durée de 20 ans, la moyenne tourne autour de 2,55 %. Pour les excellents profils, elle est juste au-dessus de la barre des 2 %. La remontée constatée durant l’été a été effacée.

Des intermédiaires bancaires optimistes pour 2016

Pour la plupart des intermédiaires bancaires, les taux d’intérêt des financements immobiliers devraient rester très bas en 2016. Ces professionnels avancent plusieurs facteurs pour confirmer cette hypothèse.

D’abord, la politique ultra-avantageuse de la banque centrale Européenne (BCE) qui va conserver son principal taux directeur à 0,05 %, injecter massivement des liquidités dans la zone Euro ou encore baisser son taux de dépôt

Ensuite, le niveau extrêmement faible des obligations assimilables du trésor 10 ans (taux d’emprunt d’Etat). Il était à 0,79 % au 3 % décembre 2015.

Enfin, les objectifs commerciaux des banques en 2016. Avec la conjoncture actuelle caractérisée par l’élargissement du prêt à taux zéro, les prêteurs sont devenus très ambitieux.

De la politique de la BCE à la baisse de l’OAT 10 ans en passant par les objectifs commerciaux des prêteurs, plusieurs facteurs devraient permettre d’atténuer la hausse du coût du financement et maintenir au moins la stabilité du marché du crédit.