Selon les chiffres publiés par la Banque de France, près d’un crédit immobilier sur deux souscrit en juillet 2022 était en réalité un rachat ou une renégociation de prêt immobilier. Le niveau actuel des taux d’intérêt semble être la principale raison de cette tendance.Les rachats de crédits continuent d’augmenter
Sur la base des statistiques à fin juillet, la Banque de France annonce que les rachats et les renégociations de prêts à l’habitat continuent de progresser. Ces opérations de banques ont représenté en juillet, 44 % des crédits immobiliers souscrits.
Même si ce niveau est encore très loin des chiffres de l’été 2015, 58 % des crédits étaient des rachats de crédit, force est de constater que la vague des rachats de créances retrouve de l’entrain en cette période de forte concurrence interbancaire
Par ailleurs, même si les conditions actuelles de financement bénéficient aux emprunteurs qui n’étaient pas éligibles en 2015 et à ceux qui n’ont pas profité de la frénésie observée l’été 2015, il faut savoir que la plupart des financements rachetés ou renégociés actuellement ont été souscrits en 2014 ou en 2015.
La hausse des rachats de crédit est favorisée par des taux inédits
Selon les chiffres de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux d’intérêt moyen des prêts immobiliers ont atteint 1,55 % en juillet. Ainsi, en seulement 7 mois les barèmes affichent une baisse de 0,8 point de base.
Avec des taux aussi attractifs, la motivation de renégocier ses encours ou de faire racheter son prêt immobilier par une autre banque est grande pour ceux qui remboursent actuellement un crédit souscrit il y a quelques mois ou quelques années.
Par ailleurs, dans son communiqué, la Banque de France annonce également que 12 % des financements nouveaux à l’habitat ont pour motif un investissement locatif contre moins de 10 % il y a un an. Autre chiffre intéressant, en juillet 2016, l’encours des prêts à la consommation atteint 156 milliards d’euros, soit une hausse de 5,7 % par rapport à juillet 2015.