En 2015, plus de 50 % des crédits immobiliers (y compris le rachat de prêts) ont été accordés par l’intermédiaire d’un professionnel (courtier, MOBSP, MIOBSP…). Son principal objectif consiste à proposer à ses clients les meilleures conditions en vigueur.Les intermédiaires bancaires ont le vent en poupe
2,20 %, c’est le niveau du taux moyen (toutes durées de remboursement confondues) des prêts immobiliers, enregistré par l’Observatoire Crédit Logement/CSA en janvier 2016.
Cependant, même avec ce niveau particulièrement attractif, les emprunteurs sont continuellement à la recherche du financement le plus attractif possible. Tel est justement la mission des intermédiaires bancaires : proposer rapidement les meilleures offres de crédits en vigueur à leurs clients.
Dans le détail, ces professionnels négocient le taux d’emprunt le plus attractif auprès d’un partenaire bancaire, mais aussi calibrent le montant des échéances, la durée de remboursement et même de l’assurance emprunteur.
Par ailleurs, force est de constater que ces professionnels, qu’ils soient courtiers ou mandataires en opérations de banque et en services de paiements, se sont progressivement installés dans le paysage.
En 2000, seuls 15 % des financements immobiliers étaient accordés via un courtier. Aujourd’hui, la proportion représente près de 40 %, selon les chiffres publiés par l’APIC (association professionnelle des intermédiaires en crédit).
L’une des professions les mieux encadrées
La profession d’intermédiation en opérations de banque (IOB) est l’une des plus réglementées en France, sa règlementation a été renforcée par la loi de régulation bancaire et financière de 2010.
Ainsi, ces professionnels doivent avoir un statut d’IOBSP (courtier, mandataire). Ils doivent également être enregistrés à l’ORIAS (organisme pour le registre des intermédiaires en assurance).
Contrairement aux idées reçues, ces professionnels sont mandatés par les clients et travaillent dans l’intérêt de ces derniers, avec un devoir de conseil.
En aucun cas, ils ne représentent la banque. Cependant, au-delà de la législation qui s’impose à eux, plusieurs facteurs peuvent différencier ces professionnels.
Mieux choisir pour mettre toutes les chances de son côté
Opter pour un intermédiaire bancaire pour son crédit ou son regroupement de prêts, est devenu presque banal. Mais, il faut savoir que tous ces professionnels ne se valent pas.
Certes, la production d’un réseau d’intermédiaire bancaire et son nombre d’agences peuvent être un facteur de choix, mais des petites enseignes ayant des partenariats privilégiés avec les grands établissements financiers sont aussi très efficaces.
A savoir que les enseignes de taille moyenne sont les plus actives, elles ont une plus grande marge de manœuvre pour négocier les meilleures conditions (taux, durée, assurance) ou tout simplement accélérer le traitement des demandes car, elles souvent spécialisées que dans un seul domaine.
Par ailleurs, en plus d’avoir signé bon nombre de conventions avec les banques, l’intermédiaire bancaire doit être réactif, fin négociateur avec ses partenaires et surtout un bon conseiller. Cependant, pour être rassuré de sa qualité, l’emprunteur doit s’intéresser aux clients que le professionnel a déjà satisfaits.