Les deux principaux réseaux de paiement au monde ont conclu un partenariat avec le géant d’internet. Leur objectif : faciliter les transactions depuis les boutiques de e-commerce.Accélérer et faciliter les achats sur les boutiques en ligne
En réponse à la firme à la pomme et son Apple Pay, Google étoffe son offre de solutions de paiement sur mobile. Pour peser sur ce marché très concurrentiel, le géant américain a noué des partenariats « stratégiques » avec deux mastodontes des réseaux bancaires : MasterCard et Visa.
En pratique, la société californienne va rendre son application de paiement sans contact Android Pay compatible avec les plates-formes connectées Visa Checkout et Masterpass. Ces deux logiciels donnent aux usagers la possibilité d’effectuer de façon « simple et rapide » des achats depuis n’importe quel appareil nomade connecté à un réseau internet. Ils s’apparentent à des portefeuilles numériques. Cette nouvelle solution de paiement permettra de régler ses achats dans les quelques centaines de milliers de boutiques en ligne.
Les technologies embarquées dans les mobiles telles que la reconnaissance faciale ou la lecture d’empreinte digitale serviront à authentifier les transactions commerciales.
Les Français sont réticents au paiement par smartphone
Si l’intégration des deux logiciels des réseaux bancaires est prévue pour le début d’année 2017, leur diffusion en France n’est pour l’heure pas encore connue puisque les usagers 2.0 de l’Hexagone attendent toujours la sortie d’Android Pay.
Cependant une étude de 2022 a révélé que 82% des Français se montraient réticents à régler des achats via une application pour smartphone. Ils estiment que le risque de fraudes et piratage est trop élevé dans ce type de transactions.
Les règlements à l’aide d’un smartphone utilisent la technologie sans-fil NFC (communication en champ proche). Les détracteurs des paiements dématérialisés estiment que l’usage de ces nouveaux moyens de paiement accentue la géolocalisation des clients et permettent aux entreprises commerciales de collecter leurs données privées.