Depuis plusieurs semaines, les professionnels de l’immobilier, les banques et leurs intermédiaires constatent un regain de l’activité immobilière en France et par conséquent une forte augmentation des demandes de financement, mais aussi des demandes de rachat de crédit.Immobilier : les projets et les demandes de financements explosent
Depuis plusieurs mois, les professionnels de l’immobilier connaissent une recrudescence des projets immobiliers. Ces professionnels reconnaissent qu’il y a longtemps que le marché de la pierre n’avait connu un tel regain.
Cette tendance, les banques et les intermédiaires bancaires la constatent aussi depuis plusieurs semaines. Ces derniers assistent à un double phénomène, celui de l’augmentation des demandes de prêts à l’habitat, mais aussi celui de la hausse des demandes de rachat et de renégociation de prêts en raison de l’attractivité des conditions de financement.
A savoir que depuis le printemps 2015, près des trois quarts des propriétaires endettés ont déjà tenté un rachat ou une renégociation de crédit à l’habitat. Cependant, depuis quelques semaines, les statistiques montrent que de nombreux emprunteurs essayent de renégocier ou de faire racheter leurs encours une deuxième, voire une troisième fois.
Ce regain d’activité est attribué en grande partie aux taux d’intérêt historiquement bas, 1,60 % en moyenne en juin 2016, selon les publications de l’Observatoire Crédit Logement/CSA.
Prêts à l’habitat : forte demandes des primo-accédants
Si les demandes de financements à l’habitat ont progressé d’environ 40 % sur les deux derniers mois, les statistiques montrent qu’elles ont été particulièrement portées par les primo-accédants, c’est-à-dire, les ménages réalisant leur première acquisition. En cause, le niveau actuel des taux d’intérêt, mais également le succès du PTZ 2016.
En fait, ce profil emprunteur a représenté plus de 74 % des demandes globales au premier semestre 2016, alors qu’il ne représentait que 68 % l’année dernière, selon les réseaux d’intermédiaires bancaires.
A savoir que ces primo-accédants sont souvent des trentenaires à la recherche d’un bien immobilier dans l’ancien. En moyenne, ils affichent des revenus inférieurs à 4 000 euros nets par mois pour l’ensemble du foyer.
Par ailleurs cette forte hausse des demandes de primo-accédants est principalement alimentée par la baisse continue des taux d’emprunt (synonyme de gain de pouvoir d’achat) et par l’assouplissement des critères d’octroi pour les emprunteurs, qu’ils soient primo-accédants ou détenteurs d’un financement ancien.