Malgré le niveau historiquement bas des taux d’intérêt, force est de constater une concurrence de plus en plus acharnée entre les banques. Une bonne nouvelle pour les futurs emprunteurs et pour ceux qui souhaitent faire un rachat de crédit.Les banques sont toujours à la conquête de nouveaux clients
Grâce à la baisse continue des taux d’intérêt et aux politiques commerciales des établissements bancaires, les opérations de rachat de crédit enregistrent de fortes progressions depuis le mois de mai, selon les différents baromètres.
L’une des principales conséquences de cet engouement autour de cette opération bancaire est le rallongement du délai de traitement des dossiers. Conséquence, certains établissements bancaires privilégient désormais les projets d’acquisition immobilière en raison des délais butoirs à respecter.
Malgré cela, force est de constater que les banques ont continué à rester agressives sur la conquête de nouveaux clients afin de satisfaire leurs objectifs commerciaux. Ainsi, les prêteurs continuent à proposer des conditions de financement très attractives. Le mois dernier, les baisses de taux observées étaient comprises entre 0,10 % et 0,40 % selon les projets et les profils emprunteurs.
Des conditions encore plus attractives dont tous les emprunteurs pourront profiter dans les jours et semaines à venir, car les banques sont plus que jamais à la recherche de nouveaux projets finançables quels qu’ils soient.
Les taux d’intérêt vont-ils remonter ?
Depuis mars 2016, le coût du crédit ne cesse d’atteindre des records historiques et ce mois de septembre n’échappera pas à la règle, les intermédiaires bancaires constatent déjà des baisses dans plusieurs banques.
A savoir que le mois dernier, les barèmes moyens ont encore reculé. Une tendance qui soutient les demandes de financement (crédit, rachat de crédit immobilier) et contribue à une nette amélioration de la solvabilité et du pouvoir d’achat des Français. En fait, la baisse des taux intervenue sur 12 mois est équivalente à une baisse des prix immobiliers de 6 %.
Résultat, les observateurs enregistrent une augmentation considérable des demandes des primo-accédants. En juillet, ce profil emprunteur représentait plus de 40 % des acheteurs selon les spécialistes.
Par ailleurs, dans la conjoncture actuelle, tout indique que la tendance baissière des taux devrait se poursuivre. Sous l’impact de la concurrence interbancaire et du Brexit, les barèmes pourraient atteindre de nouveaux records dans les semaines à venir. De plus, la baisse des taux des OAT 10 ans de la France pourrait donner également de la latitude aux établissements bancaires qui souhaitent réviser leurs barèmes à la baisse.