Certes, le nombre de demandes de prêt immobilier n’a rien de comparable avec l’afflux observé au premier semestre 2015, mais les principales banques perçoivent à nouveau une progression du nombre de demandes de financement en ce début d’année.Les banques observent une augmentation du nombre de demandes de crédit
Comme à l’accoutumé, la Banque de France interroge chaque mois les professionnels du crédit (banques, intermédiaires bancaires) sur l’évolution des demandes de financement.
Pour rappel, l’année dernière, cette enquête mensuelle avait fait ressortir une nette progression de la demande de crédit immobilier, tout au long du premier semestre. Après un retour au calme au court de l’été, les professionnels ont continué à évoquer une forte augmentation de la demande de prêts immobiliers au cœur de l’automne.
En ce début d’année, force est de constater que la tendance se poursuit. Selon, la Banque de France, le pourcentage d’avis négatifs soustrait de celui d’avis positifs) est de + 16 % en janvier 2016, après un solde d’opinion de + 23 % en décembre 2016.
Même positif, ce solde reste toutefois inférieur à celui de janvier 2022 avec + 41 %. De ce constat, les professionnels observent une nouvelle hausse du nombre de demandes de prêts immobiliers, même si ce nombre est moins important que l’an passé.
Crédit : hausse du nombre de demandes favorisée par des taux bas
A ce jour, le taux d’intérêt moyen (fixe) pour un financement à l’habitat, toute durée de remboursement confondue, est de 2,34 % selon, la Banque de France.
Cela constitue une très légère baisse par rapport au taux moyen observé en novembre 2015, soit 2,36 %. Une baisse qui entretient l’augmentation du nombre de demandes.
Par ailleurs, l’institution publique précise que la production d’emprunts immobiliers est passée de 15 milliards d’euros en novembre à 13,5 milliards d’euros en décembre. Une baisse due à la diminution des opérations de rachat de prêts.
Cependant, la production de 13,5 milliards d’euros de nouveaux prêts accordés en décembre 2022 reste nettement supérieure à la production enregistrée en décembre 2014 (11,4 milliards d’euros).