La nouvelle année apporte son lot d’augmentations. Gaz, frais bancaires, assurances, timbre postal, ces dépenses habituelles coûteront désormais plus chères.Les comptes en banques et les assurances vont coûter plus cher aux Français.
Une nouvelle année arrive et les traditionnelles augmentations de janvier l’accompagnent. Au 1er janvier prochain, les Français vont voir certaines lignes de budget évoluer à la hausse. Par exemple, au chapitre du coût des énergies, il coûtera plus cher de se chauffer au gaz. Les millions de foyers ayant fait ce choix vont voir leurs factures flamber de 5 %.
Mauvaises nouvelles pour les millions de clients bancaires, les frais appliqués par les agences vont subir une hausse de 13 % en moyenne. Les banques motivent leurs décisions en s’appuyant sur la baisse de leurs marges nettes due aux faibles taux d’intérêt des crédits immobiliers. La moyenne des frais de tenue de compte sera de 18 euros annuels.
Les assureurs ne sont pas en reste pour l’année à venir. Les tarifs pratiqués pour les assurances habitations et auto vont grimper. Garantir son habitation contre les risques coutera plus cher de 4 %. Pour les assurances voiture, la hausse sera de 0,5 à 2,5 %. Les compagnies vont ainsi répercuter l’augmentation de la taxe « terrorisme », celle des pièces auto et les indemnisations d’inondations connues au printemps dernier dans l’Hexagone.
La lettre prioritaire augmente, le SMIC également
Si l’heure est quasiment au tout numérique, tous les Français ne sont pas des adeptes des nouvelles technologies. Sans compter les administrations qui requièrent toujours l’envoi de documents par voie postale. Toutes ces personnes subiront l’augmentation du prix du timbre. A partir de janvier 2017, il faudra débourser 85 centimes d’euros pour expédier une lettre prioritaire. Si le timbre rouge s’alourdit de 5 centimes en plus, le timbre vert coûtera désormais 73 centimes d’euros contre 70 centimes en 2016.
Enfin, une dernière augmentation pourrait, elle, intéresser les salariés dont la rémunération est fixé au SMIC. Le salaire brut minimum va passer de 1466 euros à 1480 euros. Ce « coup de pouce » d’environ 11 euros net est la conséquence d’un calcul de revalorisation basée sur l’inflation.