Après les crédits immobiliers, les banques sur internet entendent bien rivaliser sur le marché des contrats d’assurance-vie. Pour cela, elles mettent en avant des coûts moins élevés.Banques traditionnelles et agences en lignes se disputent les contrats
En l’espace de quelques années, les nouvelles banques en ligne ont montré leurs capacités à constamment innover. A l’heure où le numérique prend une part considérable dans le quotidien des Français, les agences bancaires sur internet veillent à proposer, quasiment, les mêmes services que les établissements classiques.
Leur facilité d’usage et leur rapidité ont séduit les clients bancaires connectés. Mais c’est surtout en communiquant sur des frais annuels quasi-nuls voire nuls que les banques 2.0 ont construit leur succès.
En termes de réduction des coûts des produits financiers, ces nouveaux acteurs se sont ouverts au marché de l’assurance-vie. Pour ce faire, elles proposent des contrats d’assurances-vie dont l’ouverture ne nécessite pas de frais d’entrée. Un autre atout mis en avant est la non-perception de frais sur les versements. En passant par un assureur classique, les épargnants sont prélevés de 2,5 à 3 % sur chaque versement. Idem pour les frais dit d’arbitrage dont le maximum est fixé à 1%. Ces derniers s’appliquent lorsque le titulaire d’un contrat multi-supports passe des unités de compte à un fond en euros.
Des assurances-vie ouvertes à tous, à condition d’être éclairé
Selon les experts financiers, la différence entre une assurance-vie contractée dans un établissement classique et celle d’une banque en ligne est de l’ordre de 1 000 euros pour 10 000 euros placés pour une période de quinze ans.
De plus, l’offre émise par les agences digitales est beaucoup plus étoffée. A conditions de connaître les bases des placements en assurance-vie, les clients ont un large choix parmi les supports en unité de compte. Ces derniers peuvent se compter par centaines, une multitude qui permet de trouver les meilleurs fonds du marché là où les assureurs traditionnels proposent les produits « maisons ».
Au chapitre des rendements, ceux proposés par les banques digitalisées font mieux que leurs alter egos classiques. En effet, la moyenne des rendements courants s’établit à 2,30 % selon la Fédération française de l’assurance alors que les banques en ligne proposent des taux allant de 2,66 à 3,10 %. Enfin, l’accès à ces nouveaux produits de placements s’est démocratisé avec la généralisation des versements initiaux de 500 euros.