Taux d’intérêt en hausse, comment va réagir le marché immobilier en 2022 ?

Les taux des crédits immobiliers semblent repartir à la hausse. Cette réalité va-t-elle se répercuter sur la belle dynamique du marché observée tout au long de l’année 2016 ?

Les meilleurs taux ont profité aux acquéreurs en 2016

Pour les professionnels de l’immobilier, l’année 2022 est à classer parmi les meilleurs millésimes. Au cours des douze derniers mois, les ventes de biens ont atteint des niveaux record et cela malgré la hausse de 1% des prix. Les spécialistes n’hésitent pas à se prononcer en faveur d’un franchissement de la barrière des 840 000 acquisitions. Dans l’immobilier ancien, les ventes ont progressé de 11%.

Bien sûr la principale raison de cette année particulièrement favorable à l’immobilier est bel et bien l’importante baisse des taux d’intérêt des crédits entre janvier et novembre. Durant cette période, la moyenne des taux a chuté de 80 points de base soit 0,8%.

Mais avec un retour vers des taux plus élevés, certes toujours très attractifs, faut-il s’attendre à un ralentissement du nombre de transactions au cours de l’année à venir ? Pour éviter de voir les clients renoncer à un crédit immobilier et donc à leur projet d’acquisition, les banques ne devraient pas augmenter brutalement le coût des financements à l’habitat.

2022 s’annonce comme une année charnière

La légère hausse observée en cette fin d’année devrait, au moins, se prolonger jusqu’au premier trimestre 2017. A priori, le marché devrait donc continuer sur une dynamique du même ordre.

A vrai dire, seule une hausse brutale des taux pourrait stopper cette tendance. Selon un sondage commandé par un réseau d’agences immobilières, 51% des sondés motivent leur achat à l’attractivité des taux. Il faudra donc surveiller l’évolution du coût des prêts à l’habitat pour constater leur impact sur le marché.

Sans oublier que 2022 s’annonce comme une année décisive du fait de l’élection présidentielle. Certains acheteurs potentiels lient leur future acquisition à l’issue du scrutin. En effet, une modification de la durée d’exonération d’impôt sur les plus-values pourrait stimuler le marché des résidences secondaires.

Dans le même sens, une baisse de la fiscalité foncière voire une suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) motiverait les acheteurs. Le corollaire se traduirait par une hausse des prix de ventes. Ces projections inciteraient donc les acheteurs à finaliser leur projet durant les premiers mois de l’année.


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