Selon l’Observatoire Crédit Logement, les taux d’intérêt moyens sont passés sous la barre de 2 % à 1,97 % en mars 2016. Cette baisse record, c’est l’opportunité d’obtenir un rachat de crédit immobilier plus avantageux.Rachat de crédit immobilier : le jeu en vaut la chandelle
A ce jour, il est possible d’obtenir un prêt immobilier un peu en dessous de 2 % sur une durée de remboursement de 20 ans. Cette tendance constitue une aubaine pour faire racheter ses encours auprès d’une autre banque.
Cependant, si le jeu en vaut la chandelle, le projet de rachat de prêt immobilier doit satisfaire certaines conditions. La première c’est d’avoir au moins 10 ans de prêt à rembourser. Ensuite, le remboursement des encours doit porter sur un montant d’au moins 100 000 euros.
A cela s’ajoute, la différence entre le taux initial et celui proposé pour le rachat de prêt. En fait, il doit y avoir entre 0,50 % et 1 % de différence.
Par ailleurs, il faut savoir que chaque emprunteur peut opter pour cette opération bancaire en fonction de ses motivations, de sa situation financière ou encore de ses projets. Autrement dit, le rachat de prêt à l’habitat n’est pas sollicité uniquement pour réduire le coût total de son crédit, il permet aussi de réduire son taux d’endettement, de réorganiser ses finances ou de faire face à un imprévu.
Les taux vont rester durablement bas
Des obligations assimilables du trésor (OAT 10 ans) très bas à la politique accommodante de la BCE en passant par les objectifs commerciaux très ambitieux des banques, tous les indicateurs laissent croire que les taux d’intérêt vont rester durablement bas.
Dans ce contexte, de nombreux emprunteurs peuvent avoir l’intérêt à faire racheter leurs encours. Cependant, il faut prendre en compte certains frais générés par une telle opération bancaire (frais de dossier, frais de notaire, pénalité de remboursement anticipé…).
A savoir que les candidats au rachat de crédit immobilier peuvent aussi recourir à la délégation d’assurance emprunteur pour optimiser le montant de la prime d’assurance, sans pour autant rogner sur les garanties.
Même après la signature de l’offre de prêt, ces derniers disposent d’un délai d’un an pour changer d’assurance emprunteur grâce à la loi Hamon.