La pierre-papier rencontre l’adhésion des investisseurs français. Sans contrainte de gestion, elle rend accessible l’investissement immobilier aux portefeuilles de toutes tailles.Investir facilement dans l’immobilier avec la pierre-papier
Face aux faibles taux des épargnes réglementées et aux rendements en baisse de l’assurance-vie, les épargnants français se tournent vers d’autres placements. De plus en plus, ils privilégient des investissements dans la pierre.
Si les taux d’intérêt historiquement bas des crédits immobiliers ont favorisé l’investissement locatif, les épargnants ne souhaitant pas acquérir un bien ont opté pour d’autres solutions.
En effet, les « petits » portefeuilles se sont davantage intéressés au crowdfunding immobilier en 2022 qu’en 2015. La collecte du financement participatif consacré au secteur a progressé de 80 % pour atteindre environ 55,2 millions d’euros.
Un autre placement permet d’investir dans l’immobilier sans rencontrer trop de contraintes administratives : la SCPI. La société civile de placement immobilier est une personne morale qui gère et administre un bien immobilier. Ce dernier peut entrer dans un parc d’immobilier locatif destiné aux particuliers ou aux professionnels.
La collecte des SCPI progresse en 2016
Les SCPI font partie de ce que les professionnels appellent communément la pierre-papier. Les investisseurs apportent une mise initiale sans se préoccuper des questions de gestion. En acquérant des parts d’un ensemble de bureaux, un épargnant peut réaliser des opérations financières avantageuses.
Pour l’année 2016, le taux de rendement moyen a été calculé à 4,68 %. Les SCPI affichent donc une très sensible baisse puisque cette moyenne était de 4,85 % en 2015. Pour autant, ce rendement reste au-delà de ceux espérés via l’assurance-vie ou l’épargne réglementée. Le succès des SCPI leurs valent une belle progression en termes de collecte (un succès tel que certaines nouvelles offres sont apparues, à l’image du rachat de crédits pour SCPI). Les spécialistes planchent sur un résultat avoisinant les 5 milliards d’euros collectés soit un milliard de plus par rapport à 2015.
Ce succès a alerté le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) qui craignait, en 2016, le risque d’un phénomène de bulle. Pour éviter d’obtenir trop de liquidités sur le même marché et de dégrader la qualité des investissements, les gestionnaires ont élargi leur éventail. Il est désormais possible d’investir dans des structures de santé et de loisirs ainsi que dans des immeubles de la zone Euro.