Pour assister les FinTech dans leur développement, les RegTech se positionnent sur le secteur de la régulation des technologies financières.Les FinTech sont soumises une stricte réglementation
Depuis quelques années, les Fintech font l’actualité financière et technologique. Comme leur nom le sous-entend, elles développent de nouveaux outils destinés au secteur financier. Les banques sont particulièrement friandes de toutes ces nouvelles applications notamment celles relatives aux moyens de paiement.
Pour subsister dans cet univers très concurrentiel, les jeunes start-up ont tenu à bénéficier d’un statut particulier leur permettant d’opérer au sein d’un cadre juridique moins restrictif. En France, l’ACPR – gendarme des activités bancaires – refuse de leur accorder ce statut particulier. Mais l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution reconnait leur existence puisqu’une section dédiée aux Fintech a vu le jour au sein de l’organisme durant la fin de l’année 2016.
A l’échelle européenne, la directive DSP2 encadre les nouveaux services de paiements. La réglementation relative aux technologies financières est donc en perpétuelle évolution.
Pour accompagner les Fintech dans leur développement et leur mise en conformité, de nouvelles sociétés ont à leur tour émergé : les Regtech. Ces start-up spécialisées dans la gestion des contraintes règlementaires ont su devenir de précieuses alliées pour s’assurer de la conformité des processus.
L’intelligence artificielle au service des technologies financières
Etant donné l’évolutivité des normes, les sociétés de technologies financières préfèrent se prémunir de toutes éventuelles failles. Dans cette optique, les regtech utilisent les performances fournies par les nouveaux outils que sont l’intelligence artificielle et le cloud computing ou le big data. En conjuguant ces données, les regtech sont en mesure d’assurer la surveillance en temps réel des processus. De plus, les logiciels sont capables d’apprendre d’eux-mêmes. Cette avancée permet de comprendre les comportements des usagers et de déchiffrer leurs habitudes.
Les regtech trouvent leur intérêt dans cet apprentissage digital (machine learning) en l’incluant dans la détection de fraudes. Face à un comportement anormal ou inhumain, la machine est en capacité d’émettre une alerte.
En France, le recours au big data ou l’ensemble des données numériques introduit notamment le respect des libertés. La CNIL veille donc à ce que les données privées des usagers fassent l’objet d’une sécurité optimale.
Face à un système de plus en plus globalisé et ultra-connecté, il est sûr et certain que les sociétés de régulations financières sont à l’aube d’une intense période d’activité.