Le rachat et la renégociation de prêt continuent d’augmenter

Selon une récente publication de la Banque de France, les volumes des opérations de rachat et de renégociation de crédit immobilier ont considérablement augmenté depuis le début de l’année et ils devraient encore augmenter au cours de cette période estivale.

Retour au 1er plan des rachats et renégociations de crédit immobilier

Après une période d’accalmie, force est de constater le retour au premier plan des opérations de rachat et de renégociation de prêt à l’habitat. C’est ce que montre la dernière publication de la Banque de France sur le crédit aux particuliers en France.

Au cours de juin 2016, la production de ces opérations bancaires s’est établie à 7,35 milliards d’euros. Certes, ce chiffre est très loin des 11 milliards d’euros atteint en juillet 2015, mais il témoigne de la hausse de ces opérations financières au sein des financements nouveaux.

En juin 2016, la proportion des rachats et des renégociations de prêt immobilier dans la production totale a représenté plus de 38 %, soit bien plus importante que celle de 35,1 % de mai 2022 ou encore celle de 29,1 % du mois d’avril.

De ce fait, par rapport aux chiffres de mai, les volumes de ces opérations ont progressé de 22 % et par rapport à ceux de janvier, ils ont enregistré une hausse spectaculaire de 80 %. Pour la Banque de France, cette tendance devrait encore continuer au cours de l’été.

Les rachats de crédit sont portés par la forte baisse de taux

Selon la Banque de France, la forte augmentation des volumes des rachats et des renégociations de crédit à l’habitat est principalement portée par la baisse continue des taux d’emprunt.

En fait, depuis le début de l’année, les taux d’intérêt moyens ont reculé de plus de 70 points de base. Cela a non seulement motivé ceux qui ont hésité l’année dernière, mais a également ouvert une nouvelle opportunité aux emprunteurs souhaitant revoir les conditions de prêt à l’habitat, y compris ceux qui se sont endettés récemment.

Selon les observateurs et les intermédiaires bancaires, la part de ces opérations bancaires au sein des nouveaux financements devrait passer au-dessus des 40 % dans les semaines à venir, puisque la chute des taux d’intérêt va continuer au moins jusqu’à la rentrée.

Par ailleurs, dans ce contexte, faut-il craindre un nouvel engorgement des établissements bancaires comme au cours de l’été 2015 ? Pour le moment, les prêteurs se veulent rassurants. Cependant, certains baromètres indiquent que les délais de traitement des demandes commencent à s’allonger.


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