Au plus bas depuis la fin des années 1945, les taux d’intérêt des prêts immobiliers sont actuellement très attractifs. Cependant, comment profiter de ces barèmes inédits ? Voici quelques conseils.L’achat immobilier : c’est maintenant
Certes, les statistiques montrent que les prix du mètre carré remontent dans la plupart des villes, mais les potentiels acquéreurs ont gagné du pouvoir d’achat ces derniers mois. Aujourd’hui, il est possible d’emprunter à 1,34 % en moyenne sur 15 ans (hors assurance), selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, contre 2,99 % en mars 2014.
En fait, même si les prix progressent dans la plupart des marchés, surtout dans les grandes villes, les taux d’intérêt des crédits immobiliers n’ont jamais été aussi intéressants. Le barème moyen a perdu environ 0,80 point en seulement 8 mois.
De plus, la combinaison « concurrence interbancaire/baisse des taux » rend la période particulièrement propice à l’achat immobilier, surtout pour les foyers modestes et les primo-accédants. Avec le niveau actuel des taux, emprunter pour acheter coûte de moins en moins cher aux candidats à l’accession à la propriété.
Par ailleurs, au-delà du taux très attractif, le PTZ aide aussi les foyers éligibles à acheter leur première résidence principale. Pour rappel, le PTZ a été renforcé et il peut désormais représenter 40 % du montant du bien immobilier.
Renégocier ou faire racheter son crédit immobilier : ça peut rapporter gros
Si le coût du crédit n’a jamais été aussi moindre pour les emprunteurs, il faut savoir que rien n’est perdu pour ceux qui sont déjà endettés. Ils peuvent renégocier leurs encours auprès de leur banque ou faire racheter leur crédit par un autre établissement bancaire.
Les Français ont compris que ces opérations de banques permettent aussi de profiter des taux bas et peuvent rapporter gros. Selon la Banque de France, les tenants de prêt à l’habitat sont de plus en plus nombreux à opter pour ces opérations bancaires. En juillet, la renégociation et le rachat de prêt immobilier ont représenté plus de 44 % du total des financements à l’habitat accordés. Pour rappel, cette proportion était remontée jusqu’à 58 % en août 2015.
Conscients de la concurrence entre les banques et l’attractivité des conditions d’emprunt, les particuliers font jouer la concurrence entre les établissements bancaires pour obtenir une meilleure condition de crédit, réduisant ainsi, soit la mensualité, soit la durée de remboursement ou encore les deux sous certaines conditions.
A savoir que le rachat de crédit immobilier peut rapporter gros, à certaines conditions toutefois. Le capital restant dû doit être conséquent (au moins 70 000 euros), le prêt doit être récent (dans le premier tiers de remboursement), la différence entre le taux initial et celui proposé pour le rachat doit être important (au moins 0,70 point de base).
Les taux bas permettent aussi de vendre pour acheter plus grand
Dans la conjoncture actuelle caractérisée par des conditions exceptionnelles de financement immobilier, les banques et leurs intermédiaires encouragent les particuliers à réaliser leur projet d’acquisition, mais aussi à faire racheter leurs encours par une autre banque.
Cependant, d’autres professionnels encouragent les propriétaires de profiter du contexte actuel pour s’offrir un logement plus grand, plus spacieux ou encore plus moderne. La période semble idéale pour gagner en superficie sans devoir s’endetter davantage.
La solution évoquée par ces spécialistes est simple, voire pratique : vendre ou acheter plus grand. Actuellement, la quasi-totalité des crédits immobiliers signés dans les années précédents ont un taux d’emprunt plus important par rapport aux barèmes proposés à ce jour. Ainsi, en vendant son logement, il est possible de prétendre aux conditions actuelles de financement afin d’acquérir le bien de ses rêves.