Comme l’année dernière, le niveau historiquement bas des taux d’intérêt des crédits immobiliers incite de nombreux emprunteurs à opter pour le rachat de crédit. Cette opération bancaire séduit de plus en plus de foyers endettés.La tendance est au rachat de crédit
Comme en 2015, le niveau historiquement bas des taux d’intérêt des prêts immobiliers suscite l’intérêt des acheteurs et des investisseurs, mais aussi ceux qui ont déjà un crédit à l’habitat en cours.
Selon les récentes notes publiées par la Banque de France et par les professionnels du financement immobilier, de plus en plus d’emprunteurs profitent de la conjoncture actuelle pour faire racheter leurs encours par une banque concurrente. Les plus futés optent même pour cette opération bancaire une deuxième ou troisième fois.
Depuis le mois de mai, l’ensemble des baromètres montrent que ce type de financement fait de plus en plus d’adeptes. Une tendance qui pourrait s’accentuer pendant la période estivale, grâce aux conditions actuelles de financement.
Après une accalmie depuis la rentrée 2015, le marché du rachat de crédit connait depuis le mois de mai 2016 une nouvelle dynamique. Cette dernière s’explique par certains taux d’emprunt qui affichent désormais plus d’un point de base par rapport aux barèmes de l’automne 2015.
L’assurance emprunteur a aussi toute son importance
Comme dans un financement immobilier classique, l’assurance emprunteur est souvent indispensable dans le cadre d’un rachat de prêt immobilier. Souvent conditionnée par un questionnaire médical, son coût peut représenter jusqu’à 30 % du coût total du financement.
Par ailleurs, si la souscription d’un contrat d’assurance décès, invalidité, incapacité du travail… est indispensable, elle peut être souscrite ailleurs que dans l’établissement prêteur, grâce à la délégation d’assurance.
A savoir que si les banques proposent systématiquement des contrats de groupe, réputé plus cher, certains intermédiaires bancaires spécialisés en rachat de crédit immobilier proposent aussi des offres d’assurance adaptées et plus compétitives, notamment si l’emprunteur à moins de 35 ans, non-fumeur et en bonne santé.
En moyenne les contrats proposés par les banques tournent autour de 0,30 %, tandis que ceux proposés par les intermédiaires bancaires sont de 0,10 % en moyenne.