Pour la première fois depuis novembre 2015, les taux t’intérêt des crédits immobiliers se stabilisent dans la plupart des régions. Toutefois, si l’amplitude de la baisse se modère, les barèmes restent encore très bas et les banques accordent encore des conditions attractives aux emprunteurs souhaitant faire un rachat de crédit immobilier.Les taux d’intérêt immobiliers semblent toucher le fond
Après plusieurs mois de baisse continue, le mois d’octobre 2022 pourrait marquer le début de la stabilisation pour les coûts des financements à l’habitat. A l’exception des régions Ouest et Sud-Ouest, les barèmes se stabilisent dans la quasi-totalité des régions de l’Hexagone. Une première depuis 10 mois.
A regarder de près les derniers baromètres, force est de constater que les établissements bancaires ont commencé à réduire leur course aux taux bas. Ainsi, une période de stabilité, voire de légère « hausse » semble s’amorcer.
Pour les observateurs, les taux d’emprunt semblent toucher le fond. En fait, sur la quasi-totalité des durées de remboursement, ils n’ont cessé de baisser entre novembre 2015 et fin septembre 2016, mais depuis quelques jours, les barèmes restent solidement calés sur leurs derniers niveaux. Un statu quo qui concerne la plupart des projets de financement, même si certains établissements accordent encore des offres très compétitives pour les rachats de créances externes.
Pourquoi les coûts du crédit se stabilisent ? Vont-ils augmenter ?
La hausse du taux de l’obligation assimilable du trésor à 10 ans (OAT 10 ans) et la baisse des marges des établissements bancaires sont entre autres les principales causes de la stabilisation des barèmes des financements à l’habitat.
Pour rappel, la fameuse OAT 10 ans est l’une des principales références pour les banques pour la fixation de leurs barèmes. En baisse depuis le début de l’année, cet indice est remonté de 0,18 % à 0,36 % en seulement deux semaines (entre le 3 et le 17 octobre 2016).
De plus, les établissements bancaires dont les profits ont été particulièrement fragilisés par la baisse continue des barèmes, ont quasiment satisfait leurs objectifs commerciaux de 2016. Conséquence, ils ne souhaitent plus descendre leurs barèmes.
Pour autant, il n’y a pas « pour le moment » de hausse en vue. Le niveau de l’OAT 10 ans reste toujours très bas et acceptable pour les banques. De plus, la Banque Centrale Européenne (BCE) va certainement maintenir sa politique actuelle caractérisée par l’argent abondant et quasi gratuit afin de relancer l’économie Européenne.
Faire un rachat de crédit maintenant pour profiter des taux historiquement bas
Si aucuns observateurs ne parient sur une hausse des taux à court terme et privilégient la stabilité au moins jusqu’à la fin de l’année, le scénario d’une remontée à moyen terme est de plus en plus probable. Autrement dit, les prix de l’argent pourraient augmenter dès le mois de janvier 2017.
Toutefois, les bonnes affaires continuent encore, surtout pour les projets de rachat de crédit. Certains établissements bancaires privilégient encore ces demandes afin d’augmenter leur portefeuille de clients, comme ils l’ont fait en août 2015.
Désormais à 49 % de la production de financements immobiliers selon le dernier baromètre de la Banque de France, cette opération bancaire est devenue pour certaines banques un véritable produit d’appel. Ces dernières n’hésitent plus à proposer des conditions inédites de rachat de crédit pour capter les clients en quête de meilleures conditions d’emprunt.
Par ailleurs, si les taux des prêts à l’habitat évoluent à la hausse, ceux des rachats de créances suivront logiquement la tendance, ils augmenteront aussi. De ce fait, réaliser un rachat de prêt maintenant, c’est peut-être la dernière chance pour prétendre aux taux d’intérêt historiquement bas.