Du retour des renégociations au succès du PTZ 2022 en passant par la concurrence entre les établissements bancaires, tous les paramètres montrent le dynamisme du crédit immobilier au second trimestre 2016.Le rachat et la renégociation du crédit immobilier sont de retour
Comme le montrent tous les mois les différents baromètres, les taux d’intérêt des crédits à l’habitat n’ont cessé de baisser depuis le début de l’année. A ce jour, ils s’établissent à des niveaux inédits, 1,60 % en moyenne (hors assurance), selon les données publiées par l’Observatoire Crédit Logement/CSA.
Des niveaux très bas qui favorisent les opérations de rachat et de renégociation de prêt immobilier. Après un début d’année très calme, le deuxième trimestre 2016 a été marqué par une reprise progressive dans le rachat et la renégociation de prêt.
Selon la Banque de France et certains intermédiaires bancaires, ces opérations bancaires représentent désormais près de 40 % des demandes de financement, même si beaucoup d’emprunteurs avaient largement profité des conditions attractives en 2015 pour renégocier ou faire racheter leurs encours.
A ce jour, ce sont les retardataires, ceux qui n’étaient pas éligibles à ces opérations de banque qui reviennent pour profiter des taux inédits. Certaines enquêtes montrent également que de nombreux emprunteurs font racheter ou renégocier leurs encours une deuxième, voire une troisième fois.
PTZ 2016 : une aubaine pour les primo-accédants
Même si le dynamisme du marché du prêt à l’habitat est principalement porté par les seuils inédits des taux d’intérêt et la concurrence interbancaire, il faut savoir qu’il est aussi porté par le succès du nouveau du prêt à taux zéro (PTZ 2016).
Avec la nouvelle version du PTZ, le profil des primo-accédants et les ménages modestes a considérablement évolué par rapport à la même période de l’année dernière. Même si ces profils gagnent moins et disposent de moins d’apport personnel, ils accèdent plus facilement au prêt immobilier.
Les financements aidés réservés à ce type de profil ont progressé de plus de 150 % par rapport au deuxième trimestre 2015. De plus, la part des financements sans apport ne cesse de progresser depuis le début de l’année, la plupart des banques considèrent le PTZ comme un apport personnel. Les prêteurs sont devenus opportunistes.
Crédit immobilier, rachat de crédit : faut-il y foncer maintenant ?
Des taux d’intérêt historiquement attractifs à la concurrence acharnée que se livrent les banques en passant l’amélioration du pouvoir d’achat, tous les facteurs semblent favorables à un projet d’achat immobilier, quel qu’il soit (investissement locatif, achat de résidence principale, réalisation de gros travaux…). Le moment est plus que jamais opportun de s’endetter.
Pour ceux qui ont un financement en cours, la conjoncture est aussi favorable au rachat et à la renégociation de prêt à l’habitat. Pour ceux n’avaient pas pu profiter des taux bas de 2015, il n’est pas trop tard, les conditions actuelles de financement améliorent aussi les profils emprunteurs.
Pour ceux qui avaient fait racheté ou renégocié leurs encours, il est possible de retenter l’opération. Même certains emprunts souscrits en 2016 peuvent désormais faire l’objet d’un rachat ou d’une renégociation de crédit. Un gain substantiel est toujours possible sous certaines conditions.