Les taux historiquement bas connus l’année dernière ont permis aux moins de 30 ans de concrétiser leur projet d’acquisition immobilière. Ils profitent également d’un PTZ 2022 avantageux. La tendance pourrait continuer en 2017.1 emprunteur sur 3 avait mois de 30 ans en 2016
L’année 2022 appartient déjà au passé et pourtant elle continue de faire l’actualité. Notamment celle relative à l’immobilier et au crédit. Il faut dire que ces 12 mois ont été ceux de tous les records. Jusqu’en novembre, les taux d’intérêt des crédits immobiliers n’ont cessé de s’amoindrir pour atteindre un plancher de 1,31 % en moyenne.
Si le millésime 2016 a profité aux emprunteurs, il a particulièrement sourit aux Français de moins de 30 ans. Beaucoup d’entre eux ont saisi l’opportunité des taux bas pour concrétiser leur projet d’acquisition.
Résultat : en 2016, les primo-accédants à la propriété ont représenté près d’un tiers des emprunteurs contre 22 % en 2015. Le faible coût total d’un emprunt immobilier a été la principale motivation des jeunes acheteurs. En effet, à salaire et mensualité égale, un crédit souscrit en 2022 permettait d’emprunter beaucoup plus par rapport à l’année précédente.
Il n’est pas nécessaire d’approcher la trentaine pour s’intéresser à un projet immobilier. Grâce aux faibles taux d’emprunt de ce début d’année, les plus jeunes souhaitent aussi se positionner sur le marché. Par exemple, parmi la tranche des 18-24 ans, 14 % d’entre eux s’estiment prêts à acheter dans les mois à venir. Cette statistique s’élève à 24 % pour les Français de 25 à 34 ans. Les moins de trente ans optent également pour l’achat en couple car dans 60 % des crédits délivrés, les emprunteurs vivent maritalement ou sont mariés.
Le CDI reste quasi-obligatoire pour emprunter
L’attractivité des taux d’intérêt explique en partie cet engouement pour l’acquisition immobilière. Il faut cependant prendre en considération le coup de pouce alloué grâce au prêt à taux zéro. Avec l’élargissement du PTZ à l’immobilier ancien, les jeunes ont pu se tourner vers la rénovation de logements existants.
La situation propice à l’accession à la propriété n’est pourtant pas gage d’obtention d’un prêt. Les banques restent attentives à la situation professionnelle des emprunteurs. Pour la grande majorité des cas, le contrat de travail à durée indéterminée demeure le sésame pour décrocher un prêt à l’habitat. Un CDI ainsi qu’une bonne gestion des comptes bancaires restent des atouts pour emprunter.
Lorsque les conditions d’accès au prêt sont remplies, les établissements prêteurs octroient les crédits car pour eux, les jeunes représentent une précieuse clientèle sur le long terme. En effet, une fois l’emprunt remboursé, ils pourraient être susceptibles d’épargner sur de nouveaux placements.