Le divorce est un accident de la vie très fréquent. Pour le conjoint devant verser une pension alimentaire, cette dépense soudaine peut vite peser sur son budget.Les conditions pour emprunter
Pour souscrire à un emprunt, les demandeurs doivent justifier d'une capacité de remboursement acceptable par le banquier. En l'espèce, le conseiller financier va déterminer le taux d'endettement et le reste à vivre de l'emprunteur. Le taux d'endettement correspond au rapport entre les charges fixes et récurrentes et les revenus réguliers du demandeur.
Selon le pourcentage obtenu, le banquier estime la faisabilité du crédit. Pour calculer les revenus d'un ménage, différentes sources sont prises en compte : les salaires, les rentes ou pensions, les prestations sociales, les bénéfices industriels et commerciaux ou non commerciaux (BIC et BNC).
Pour les charges récurrentes, l'organisme créditeur va considérer les loyers, les emprunts en cours, les pensions alimentaires à verser ou les prestations compensatoires.
Un poste de dépense inopiné : la pension alimentaire
En cas de divorce au sein d'un couple ayant des enfants, l'un des parents devra verser à l'autre une certaine somme afin de subvenir aux besoins du ou des enfants : la pension alimentaire. Pour le parent devant la verser, il s'agit d'un nouveau poste de dépense inopiné.
Selon l'importance du montant de la pension alimentaire, celle-ci peut peser lourdement sur le budget voire, parfois, mener à une situation de surendettement.
Le rachat de crédits, une solution pour faire face
Pour éviter des fins de mois compliquées, le parent débiteur de la pension peut essayer de réduire ses mensualités de remboursement de crédits. Notamment via une opération de regroupement de prêts. Dans ce cas, un analyste financier pourra le conseiller et lui proposer des mensualités moins importantes.
Même si le versement d'une pension alimentaire pèse sur le reste à vivre, elle est déduite fiscalement et peut diminuer le montant de l'impôt sur le revenu. Selon le montant déduit, cette pension peut donc permettre au demandeur d'un rachat de crédits de présenter un dossier plus solide.
S'il bénéficie de ce regroupement de prêts, le versement de la pension alimentaire aura désormais moins d'incidence sur son budget mensuel.