Selon les dernières publications de la Banque de France et des intermédiaires bancaires, le taux de croissance annuelle des prêts accordés aux particuliers est en hausse, sous l’effet de la hausse des demandes de rachat de crédit et de l’attractivité des conditions actuelles de financement.La croissance du prêt immobilier est portée par le rachat de crédit
Selon la Banque de France, la production de financement à l’habitat augmente à 16,9 milliards d’euros en mai, après 15,5 milliards d’euros un mois plutôt. Selon l’institution cette croissance est principalement portée par une remontée des opérations de rachat et de renégociation de prêt immobilier. Selon les intermédiaires bancaires ces opérations représentent depuis mai 2016, près de 40 % des demandes de financement. Une tendance confirmée aussi dans les différents baromètres.
A savoir que la baisse de 70 points de base en moyenne des taux d’emprunt observée depuis janvier 2022 offre de nouvelles opportunités en matière de rachat et de renégociation de prêt.
Pour rappel, il faut savoir que renégocier son prêt consiste à demander à sa banque de revoir les conditions initiales du financement. Dans le meilleur des cas, la banque accorde une baisse minime de taux.
Toutefois, pour bénéficier des conditions actuelles de financement, il faut solliciter les services d’un intermédiaire bancaire spécialisé en la matière. Ces professionnels négocient régulièrement pour leurs clients les offres inédites de rachat de crédit immobilier.
Le crédit est devenu trop bon marché
Certes, la croissance du prêt aux particuliers est portée par la hausse des rachats de prêt, mais elle est aussi favorisée par les conditions exceptionnelles de crédit, par l’assouplissement des critères d’octroi, par des taux d’intérêt inédits ou encore par le niveau historiquement bas des OAT 10 ans de la France.
Le mois dernier, les taux d’emprunt ont reculé à 1,60 % en moyenne, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Un record déjà battu en juillet 2016 si on en croit les premiers baromètres publiés par les intermédiaires bancaires. Des taux près de 4 fois moins importants que ceux observés au début des années 2 000.
Des conditions de financement très favorables qui optimisent la capacité d’emprunt des Français et améliorent le profil emprunteur des primo-accédants et des foyers modestes. Désormais, il est indispensable de disposer d’un bon apport personnel pour devenir propriétaire.
Par ailleurs, ces taux attractifs dont profitent de nombreux emprunteurs pour s’endetter ou pour renégocier leurs encours pourraient se poursuivre, voir s’accentuer dans les mois à venir, à la suite du référendum sur la sortie de la Grande Bretagne de l’Union Européenne.