Ces dernières semaines, les taux d’intérêt moyens pour les prêts immobiliers accordés aux particuliers sont inférieurs de 0,15 % par rapport aux records de mai 2015.La baisse des taux s’accentue depuis février 2016
Jusqu’où les taux d’emprunts immobiliers baisseront-ils ? C’est en tout cas, l’une des principales questions que se posent les professionnels du secteur et ceux qui désirent emprunter.
Depuis fin février, les records de taux établis en mai 2015 ont été nettement battus. Le taux moyen actuel est inférieur de 0,15 % à celui du printemps 2015. De ce fait, certains profils emprunteurs peuvent s’endetter facilement à 1,3 % sur 15 ans ou encore 1,95 % sur 25 ans (hors assurance). C’est du jamais vu. Pour les autres profils, les moyennes sont : 1,85 % sur 15 ans, 2,07 % sur 20 ans et 2,38 % sur 25 % selon un récent baromètre.
Certes, cette tendance baissière s’est amorcée en novembre 2015, mais force est de constater qu’elle s’accélère depuis février. En fait, les prêteurs qui ont commencé l’année timidement, profitent du printemps pour afficher des conditions très compétitives.
Cela est d’autant plus possible que les obligations assimilables du trésor (OAT 10 ans) sont tombées à 0,47 % depuis quelques semaines. Ainsi, les chiffres montrent que le taux moyen a baissé de 0,35 % depuis le début de l’année. Cela concerne tous les profils emprunteurs.
Les banques sont moins sélectives
Actuellement dans certaines villes, les profils privilégiés des banques peuvent décrocher des taux d’emprunts immobiliers inférieurs à 2 % sur 20 ans.
Même si ces conditions très attractives ne sont réservées qu’aux meilleurs clients, les intermédiaires bancaires constatent que les établissements bancaires sont actuellement moins sélectifs qu’il y a un an.
Avec des objectifs très importants, les banques acceptent d’accorder à nouveau des prêts immobiliers sur 25 ans et plus. Elles misent aussi sur les primo-accédants avec lesquels toute reste à construire (compte épargne, divers contrats d’assurance, domiciliation des revenus…).
Cette nouvelle stratégie permet à nombres de jeunes et de foyers modestes d’accéder sereinement au marché immobilier. Pour les professionnels, cette stratégie commence à porter ses fruits. Les primo-accendants représentent désormais 40 % des demandes de prêts à l’habitat.