Crédit immobilier : qui est éligible en 2022 ?

Grâce à des taux d’emprunt toujours très attractifs, à l’effet du nouveau prêt à taux zéro (PTZ 2016) et la nouvelle politique commerciale des banques, de nombreux Français sont devenus éligibles aux crédits immobiliers.

Une année favorable aux emprunteurs modestes comme aux profils aisés

Après une année 2022 exceptionnelle marquée par une embellie tant pour l’activité du crédit immobilier que pour celle du regroupement de prêts, 2016 suit la même tendance, même si la part des renégociations baisse depuis fin 2015.

Selon les récentes études, la reprise du marché du crédit immobilier et celui du rachat de prêt s’est confirmée l’année dernière et devrait se maintenir en 2016.

Hors événements économiques exceptionnels, les conditions de financement devraient rester bonnes pour ces opérations bancaires, même si des hausses saisonnières de taux sont à prévoir.

Rappelons que le prêt immobilier et le regroupement de crédits demeurent des vecteurs importants de conquête de nouveaux clients et que les objectifs commerciaux des prêteurs dans ces domaines sont très élevés cette année (en moyenne 10 à 20 % supérieurs par rapport à 2015).

En outre, une concurrence accrue dans ces marchés avec l’arrivée de nouveaux acteurs (banques en ligne et comparateur) et la mise en place du nouveau dispositif du PTZ, jouent en faveurs des candidats aux crédits, qu’ils s’agissent des emprunteurs modestes ou de très bons profils.

La hausse de la délégation va-elle impacter les taux d’emprunt ?  

En 2016, un possible durcissement des critères d’octroi et une potentielle hausse des taux d’emprunt ne peuvent être écartés. Ces ajustements auraient certainement un impact sur le marché du crédit immobilier et celui du rachat de prêts.

Par ailleurs, un autre facteur peut être défavorable aux emprunteurs. Il s’agit de l’augmentation des délégations d’assurance emprunteur. A savoir que les prêteurs réalisent des marges importantes sur les contrats d’assurance groupés proposés par leur intermédiaire.

Le fait que ces contrats d’assurance soient de plus en plus souscrits dans un autre établissement peut avoir une conséquence négative. De ce fait, la hausse du nombre de  délégation pourrait diminuer les marges bancaires et les banques pourraient alors répercuter une partie de cette baisse sur les taux d’intérêt.

Selon certaines études, la délégation d’assurance emprunteur devrait atteindre 25 % en 2016, même si certaines banques ont développé en interne leurs propres contrats d’assurance-crédit individuels.