Après une légère hausse entre mai et octobre 2015, les taux d’intérêt des emprunts immobiliers se sont stabilisés fin 2022 et enregistrent une baisse en ce début d’année 2016. Voici quelques astuces pour accéder aux meilleurs taux en vigueur.Le coût moyen du crédit est attractif en ce début de 2016
Selon les statistiques d’un réseau d’intermédiaire bancaire, le taux moyen sur une durée d’emprunt de 10 ans est de 2,02 % actuellement, 2,29 % sur 15 ans ou encore 2,90 % sur 25 ans.
Par rapport à l’année dernière, pour une même durée de prêt, la différence de taux est devenue relativement faible entre un dossier moyen et un dossier excellent. A ce jour, cet écart avoisine les 0,15 %, contre 0,45 % en moyenne en septembre 2015.
Par ailleurs, tous les observateurs s’accordent à dire que les taux ne devraient pas augmenter à court et moyen terme en raison de la politique monétaire mise en place par la banque centrale Européenne.
Ils ajoutent à cela, les nouveaux objectifs commerciaux des établissements prêteurs qui vont accentuer la concurrence entre les prêteurs.
En ce début d’année, ces derniers vont mettre tout à l’œuvre afin de combler la baisse du volume des opérations de regroupement de prêts et vont certainement concentrer leur production sur les accédants à la propriété qui profitent des nouvelles dispositions du PTZ.
Quelles astuces pour obtenir de meilleures conditions ?
Même si la conjoncture globale propose des conditions favorables aux emprunteurs, il reste toujours possible d’obtenir le taux le meilleur en vigueur. Pour cela, il faut toutefois adopter certaines astuces.
Première astuce : avoir un apport personnel. Pour un financement immobilier, mieux vaut avoir un montant de l’apport personnel non négligeable, environ 10 % du montant du prêt.
Dans ce contexte, l’endettement a des chances d’être moins important et moins long, une situation particulièrement appréciée par les prêteurs.
A savoir que les taux proposés seront toujours moins importants que pour un emprunteur qui demande un financement à 100 % ou 110 %.
Deuxième astuce : avoir une situation professionnelle et financière sereine. La situation professionnelle est l’un des facteurs influant sur les conditions de financement. En fait, un jeune actif en CDI doté d’un avenir prometteur séduira toujours les banques plus qu’un senior en fin de carrière ou un emprunteur en CDD.
Par ailleurs, les prêteurs sont très attentifs à la bonne tenue des comptes. Mieux vaut solder tous les petits prêts susceptibles de limiter la capacité d’endettement ou de donner l’image d’un comportement bancaire précaire.
Troisième astuce : opter pour un intermédiaire bancaire. Solliciter les services d’un intermédiaire bancaire, pour son projet de crédit ou de regroupement de prêts, est devenu un acte de consommation courant, voir banal.
Rares sont les candidats à l’emprunt ayant le temps de faire le tour des banques avec leur dossier sous le bras. De ce fait, recourir à un intermédiaire bancaire peut faire gagner un temps précieux car, ce spécialiste travaille avec plusieurs établissements prêteurs.
Considéré comme un apporteur d’affaire pour les banques, un intermédiaire bancaire permet également d’accéder aux meilleures offres en vigueurs de plusieurs prêteurs.