Selon les statistiques publiées par l’Observatoire Crédit Logement/ CSA, les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont baissé à 2,09 % en moyenne en février (hors assurance emprunteur et toutes durées de remboursement confondues).Le taux moyen se rapproche à son plus bas atteint en juin 2015
Les taux d’intérêts de financements immobiliers accordés aux ménages par les banques ont de nouveau baissé en févier par rapport au mois de janvier, selon l’observatoire Crédit Logement/CSA.
Malgré l’incertitude socioéconomique, les prêteurs ne changent pas leurs stratégies commerciales. En février, ils ont une nouvelle fois reculé les taux d’emprunts immobiliers. Les coûts moyens des financements immobiliers se sont établis à 2,09 % le mois dernier (hors assurance), contre 2,15 % en janvier.
Ainsi, les taux d’intérêt moyens (toutes durées confondues) se sont rapprochés à nouveau des plus bas historiques atteints au printemps 2022 (2,01 % en moyenne, hors assurance). A en croire les résultats des différentes études, la tendance baissière pourrait encore s’intensifier dans les semaines et mois à venir.
A savoir que ce mouvement baissier commencé depuis novembre 2015, bénéficie à tous les types de prêts, même au regroupement et à la renégociation de crédit. En fait, ce mouvement reflète de la volonté des banques de soutenir la demande des ménages modestes dans le cadre d’un projet immobilier et des emprunteurs n’ayant pas profité des conditions attractives de financement de 2015 pour renégocier ou faire racheter leurs encours.
Les prêteurs assouplissent leurs critères d’octroi
En février, les résultats des statistiques ont montré que les banques ont davantage allégé les conditions d’octroi des crédits immobiliers accordés aux particuliers. Elles ont adapté plusieurs nouvelles stratégies comme l’allongement des durées d’emprunts.
Résultat : 20,9 % des financements à l’habitat accordés par les établissements bancaires le mois dernier l’ont été sur plus de 25 ans. En fait, ces financements longues durées sont favorables aux emprunteurs les plus modestes et les plus jeunes, mais aussi aux candidats au rachat de crédit qui diminuent le montant de leurs mensualités en allongeant la durée initiale de leurs encours.
Par ailleurs, les banques ont accentué leurs partenariats avec les intermédiaires bancaires. Elles sont de plus en plus nombreuses à solliciter les services de ces spécialistes afin de financer davantage de projets immobiliers contenant un prêt à taux zéro.
A l’approche de la haute saison du marché du crédit immobilier, les prêteurs semblent repartir à l’offensif, après un mois de janvier décevant avec une production de 13,7 milliards de nouveaux crédit, soit la moins bonne production depuis un an.