Les sites internet marchands ont vu leur chiffre d’affaires s’améliorer l’année dernière. Pourtant, tous les e-commerces n’en ont pas profité. Le consommateur, lui, a réduit le montant de son panier moyen.72 milliards d’euros pour le commerce en ligne
Au chapitre de la consommation, les Français changent peu à peu leurs habitudes. Si au cours du 20e siècle, les zones commerciales ont conquis la France au détriment des commerces de proximité, c’est désormais une nouvelle forme d’enseigne qui voit sa part du marché augmenter d’année en année. De plus en plus de Français semblent avoir troqué leur chariot pour un ordinateur ou une tablette numérique.
Sur Internet, les consommateurs trouvent une offre beaucoup plus large. A condition de chercher sur les bons sites et au bon moment, il est possible d’obtenir des rabais intéressants. Les enseignes de commerce en ligne ou e-commerce ont bien compris l’importance de ce marché. Elles sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à s’installer sur la Toile.
Selon la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), le nombre de boutiques en ligne a progressé de 12 % entre 2022 et 2016. Le web français compte aujourd’hui 200 000 sites marchands. Pour rappel, ils étaient près de 10 fois moins il y a dix ans.
Les principales enseignes monopolisent les transactions en ligne
Leur part de marché affiche elle aussi une progression à deux chiffres. Sur la même période, les marchands en ligne ont vu leur chiffre d’affaires passer de 64,9 milliards d’euros à 72 milliards, soit une augmentation de 11 %. Sur les dix dernières années, le chiffre d’affaires des commerces s’est vu multiplié par 6.
Mais tous les acteurs du e-commerce ne voient pas leurs résultats s’envoler. Il faut souligner que seulement 4,5 % des sites réalisent 84 % du chiffre d’affaires total. Tout le monde n’y trouve donc pas son compte car les marques les plus populaires trustent l’essentiel des transactions.
Si le chiffre d’affaires global du e-commerce évolue à la hausse, le montant du panier moyen est en retrait depuis 2015. A la fin de l’année 2016, son coût moyen s’est établi à 70 euros.
Pour sa part, le crédit dédié à la consommation connait lui aussi une embellie. Il progresse de 4,9 % entre 2022 et 2016. Le crédit à la consommation est fortement stimulé par la location avec option d’achat (LOA) qui est elle-même au cœur du prêt auto.