L’année prochaine, les services bancaires coûteront plus cher

Du prix des cartes bancaires au ceux de la tenue de compte en passant par les tarifs des retraits déplacés, la plupart des services bancaires coûteront plus cher en 2017.

Tarifs bancaires : la tendance est à la hausse

Confrontées à la baisse continue des taux d’intérêt ou encore à l’augmentation des contrats d’assurance emprunteur délégués, les banques vont facturer davantage les particuliers. En d’autres termes, les tarifs bancaires vont certainement augmenter dans les semaines et mois à venir.

A savoir que depuis 3 ans, les services bancaires facturés coûtent chaque année un peu plus cher. Toutefois, cette année, la note est un peu plus salée pour les particuliers. Sur les 12 derniers mois, ils ont progressé de 2,2 %.

A savoir que les banques augmentent particulièrement les tarifs prélevés au grand public tels que les retraits dans un autre réseau, les frais de tenue de compte ou encore les cartes bancaires à débit immédiat. Les récentes statistiques montrent que les tarifs de ces services bancaires ont enregistré des hausses spectaculaires ces dernières années.

Pour l’année prochaine, la tendance est encore à la hausse selon les derniers barèmes consultés par les observateurs. Ainsi, les frais de tenue de compte vont passer de 12 euros en moyenne par an en 2016 à environ 18 euros en 2017.

Le portefeuille des clients est le principal variable d’ajustement

Pour légitimer les hausses de leurs tarifs, les banques avancent l’érosion de leurs revenus générés par la baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers. Certaines estiment aussi que les commissions qu’elles percevaient sur les dépôts des particuliers et sur les paiements diminuent également.

A savoir que les revenus des banques ont reculé de 3 % en moyenne en France entre le 1er semestre 2015 et le 1er semestre 2016. Selon, certains baromètres la quasi-totalité des banques sont dans le rouge malgré l’assouplissement des conditions de refinancement de la Banque Centrale Européenne (BCE).

Ainsi, les établissements bancaires sont contraints de trouver d’autres sources de revenus pour préserver leur rentabilité. Dans cette configuration, c’est le portefeuille des clients particuliers qui devient la principale variable d’ajustement.