L’année dernière, les Français ont davantage souscrits de prêts (immobilier, consommation) par rapport à 2014. Une tendance qui se fait aussi ressentir sur le marché du regroupement de crédits.Crédit 2015 : une production portée par le regroupement de prêts
Selon les prévisions, 170 milliards d’euros de crédits ont été accordés aux particuliers en France en 2015 contre 114 milliards d’euros un an plutôt. Une forte hausse protée par les renégociations et les rachats de crédits.
Ces opérations bancaires ont atteint envions 50 % de la production nouvelle pour le seul mois d’août, soit près de 10 milliards d’euros sur les 19,9 milliards d’euros.
Cette accalmie est expliquée principalement par le niveau historiquement bas des taux d’emprunt en juillet (2,16 % en moyenne toutes durées de remboursement confondues).
Cependant, depuis juillet 2015, le coût du prêt a progressivement augmenté jusqu’à 2,27 % en moyenne en octobre. Résultat : la part des opérations de rachats de prêts dans la production a baissé progressivement pour ne présenter que 15 % en fin d’année.
Selon la Banque de France, la baisse des crédits rachetés ou renégociés a fait reculer la production mensuelle des financements. Elle est passée de 20,5 milliards d’euros en septembre à 17,6 milliards d’euros en octobre.
Regroupement de crédits : une opération toujours dynamique
En automne 2015, le regroupement de crédits ne représentait plus de 40 % de la production totale des financements nouveaux. Quant’ au niveau des prêts à l’habitat, il a enregistré une hausse de 3,7 % par rapport à 2014 à la même période.
En novembre, le rachat de crédit ne concernait que moins d’une demande de financement sur 5 (environ 15 %).
Cependant, cette opération bancaire semble reprendre une tendance dynamique depuis quelques semaines, selon certains intermédiaires bancaires.
Depuis mi-décembre, les emprunteurs reviennent significativement sur le marché du regroupement de crédits (immobilier, consommation).
Ce sont principalement ceux qui n’étaient pas éligibles à ces opérations pour diverses raisons (taux d’endettement élevé, situation professionnelle précaire, FICP…) qui reviennent, selon les intermédiaires bancaires et les banques.