Immobilier ancien : vers une hausse des prix

Immobilier ancien : vers une hausse des prix - Actualités - CID

Depuis l’année dernière, les différentes statistiques montrent que le marché immobilier ancien reprend des couleurs, notamment grâce aux taux d’emprunt et aux prix bas. Cependant, certains signes montrent que les prix sont orientés à la hausse.

Immobilier : les prix de l’ancien pourraient augmenter

Après une année 2015 exceptionnelle stimulée par des taux d’emprunt très bas, 2016 commence très bien avec une hausse de transactions de 9 % par rapport au dernier trimestre 2015 dans l’immobilier ancien. La progression est de 12 % sur un an selon certains professionnels.

Tous les professionnels de l’immobilier s’accordent à dire que le marché de l’ancien est réellement orienté à la hausse.

Cependant, si cette tendance est principalement favorisée par la baisse des taux d’intérêt, le prix du mètre carré ne peut être exclu. En fait, si les taux d’emprunt ont perdu en moyenne 2 points de base en 4 ans, les prix immobiliers ont reculé de 8 % sur la même période.

Par ailleurs, la hausse des nombres de demandes ainsi que la volonté d’acheter des ménages devraient finir par avoir un impact considérable sur les tarifs du mètre carré. C’est notamment le cas dans les grandes métropoles. Selon, les professionnels, les hausses récentes se situent entre 0,7 % et 2,5 % et il est fort probable que cette nouvelle tendance haussière se poursuive tout au long de l’année.

De fortes disparités entre les régions

Certes, la hausse des prix de l’immobilier ancien est en train de se généraliser, mais cette nouvelle tendance doit être relativisée. Elle est fortement dépendante de la zone géographie et des types de logement (maison, appartement).

C’est dans la capitales que les hausses sont les plus importantes, suivi par la région parisienne et les grandes métropoles (Bordeaux, Lyon, Montpellier…).

Cependant, il faut savoir que dans les villes de province telles que Dijon, Perpignan ou encore Reims et les villes de moins de 20 000 habitants, les prix de la pierre ont continué de baisser.

Malgré ces évolutions contrastées, les grands réseaux tablent toujours sur des prix qui ne baisseront plus et qui devraient augmenter, notamment à cause des raisons structurelles comme la pénurie de logement, hausse des demandes, la baisse des taux d’intérêt…