Les primo-accédant ont de l’appétit pour l’immobilier

Les candidats à la propriété ne boudent pas le marché immobilier. Au contraire, ils constituent la majorité des emprunteurs.

57 % des emprunteurs sont des primo-accédants

Décidément, l’actualité financière et en particulier celle de l’immobilier est riche en changements. Il faut dire que la spectaculaire baisse des taux observée depuis 2022 y contribue pour beaucoup. En atteignant son plus bas niveau avec quasiment 1,30 % de moyenne à l’automne 2016, la chute des taux a été perçue comme un véritable signal pour les acheteurs. Pour les Français, cela s’est traduit par des taux d’intérêts très attractifs synonymes d’emprunt moins cher.

En effet, pour un même capital emprunté, un emprunteur profitant des taux bas va voir le coût total de l’opération diminuer. En 2018, les taux sont remontés, certes, mais ils maintiennent leur attractivité. Une catégorie d’acheteurs profite de cette période favorable à l’acquisition : les primo-accédants. Il s’agit des Français qui souhaitent accéder à la propriété en achetant une maison ou un appartement. Récemment, la hausse des prix de l’immobilier a participé à l’éloignement des accédants.

Les accédants allongent les durées d’emprunt

Malgré les taux, le prix du mètre carré a entamé leur pouvoir d’achat immobilier, en particulier dans les grandes villes françaises. Pour autant, les primo-accédants n’ont pas renoncé à leur désir de propriété. D’ailleurs, plus d’un emprunteur sur deux est classé dans cette catégorie. Les « primo » représentent 57 % des emprunteurs. Ces acheteurs ont s’appuyer sur l’allongement des durées d’emprunt pour couvrir leur acquisition immobilière.

En effet, avec la conjoncture des taux bas, certains établissements bancaires n’hésitent pas à proposer des offres de prêt avec une durée supérieure à 25 années. Pour 25 ans (ou 300 mois), la moyenne des taux observée reste même contenue sous la barre des 2  %. Un emprunt dans la durée permet d’emprunter un capital important sans nécessairement augmenter le montant de la mensualité de remboursement. En mai, l’effort moyen des primo-accédants représentent presque 5 années de revenus contre 4,3 pour le mois d’avril.


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