Les banques européennes à l’épreuve du « stress test »

L’autorité bancaire européenne (ABE) a lancé une opération d’envergure afin de mesurer la résistance financière des principaux établissements européens. Ces « stress test » permettent d’avoir une vision sur la capacité des banques à réagir en cas de situation économique périlleuse. La session récente démontre une évolution positive vis-à-vis des résultats établis lors des expériences précédentes.

Un « stress test » pour déterminer la solidité du système

À l’occasion d’une grande opération fictive, les banques européennes sont soumises à un contrôle de résistance. Ces « stress tests » sont dirigés par l’autorité bancaire européenne qui est un organisme de supervision financière. Ce dernier contrôle la stabilité des établissements de crédit au sein de l’Union Européenne en examinant le respect des normes prudentielles. Les résultats obtenus sont un moyen de vérifier la solidité au niveau micro, en inspectant la santé de chaque acteur important, mais aussi macro en ayant une vision large de l’état du système financier européen.

À l’issu du test de cette année, l’ABE émet un bilan globalement positif quant à la résistance des banques face à une situation économique morose. En effet, le scénario proposé était particulièrement retors avec une récession économique sévère et un marché financier sous émulsion. L’autorité a mis en place un contexte volontairement laborieux par rapport aux stress tests précédents. La finalité est d’identifier les faiblesses et de prendre des mesures prudentielles adaptées pour davantage de stabilité.

Les banques Françaises tirent un bilan positif malgré le durcissement de l’épreuve

Maintenant, l’un des indicateurs phares pour mesurer la performance est le ratio de fonds propres. Et les établissements bancaires Français font figure de bons élèves. Si les homologues européens s’en sortent bien dans la globalité, la France n’a pas à rougir de ses résultats. Parmi l’ensemble des intervenants, les banques mutualistes sont celles qui s’en sortent le mieux avec un ratio au-dessus de la barre des 10%, alors que le taux plancher est de 5,5%. Les voisins Britanniques sont quant à eux les mauvais élèves avec des ratios qui s’articulent autour des 6% pour certaines banques.

Malgré tout, la banque centrale européenne (BCE) ne cache pas sa satisfaction face à une évolution positive des résultats par rapport aux stress tests précédents. Pourtant, cette amélioration intervient lors d’une épreuve plus coriace avec notamment l’instauration d’une nouvelle norme. Dénommée IFRS 9, elle oblige les établissements à détecter plus rapidement les créances douteuses. L’objectif est d’intégrer au plus vite les pertes potentielles dans les bilans pour qu’un mécanisme compensatoire s’enclenche. Un stimulus pour le niveau de fonds propres et pour la gestion du risque.


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