Face aux exigences des nouvelles réglementations du crédit (immobilier, consommation), certains prêteurs veulent endurcir leurs critères d’octroi et s’entendent à une légère augmentation des taux dans les prochains mois.Crédit aux particuliers : une remontée des taux plus vite que prévu ?
Dans un marché de crédit caractérisé par des taux compétitifs et par l’abondance de liquidité pour les prêteurs, tout laisserait à croire que l’accès au prêt restera favorable aux particuliers. Pourtant, presque tous les organismes prêteurs anticipent déjà une remontée des taux.
Ces prévisions sont justifiées par plusieurs facteurs. D’abord, la concurrence rude que se livre les organismes prêteurs pourrait prendre moins d’ampleur. Avec la nouvelle réglementation, les organismes prêteurs doivent équilibrer le rapport entre la liquidité collectée sur le marché obligatoire et les prêts accordés, ce qui conduit automatiquement à une restriction des conditions d’octroi des prêts surtout en immobilier où les projets sans apport personnel ne seront plus acceptés.
Ensuite, plusieurs prêteurs veulent minimiser leur collaboration avec les intermédiaires bancaires et les prescripteurs. En fait, les banques pensent que ces organises alimentent la concurrence et la guerre des taux.
Rachat de crédit : taux intéressants
Si les banques comme les observateurs ou encore les clients avancent des prévisions plus ou moins logiques et contradictoires sur l’évolution des taux des crédits (immobilier et consommation) dans les semaines ou mois à venir, tout le monde est en revanche sûr d’une chose : jamais, les taux d’intérêts n’ont été aussi attractifs et la période semble être idéale pour faire racheter ses crédits.
Si certains propriétaires endettés hésitent toujours à racheter leur crédit immobilier, les dernières publications concernant le taux moyen pratiqué pourrait bien les convaincre à opter pour un regroupement de crédits.
En mai, les taux d’intérêt (immobilier) ont enregistré une nouvelle baisse dépassant ainsi le niveau constaté en juin 2013.
A ce jour, il est devenu presque banale d’obtenir un crédit immobilier sur une durée de 15 ans en dessous de 3 %. Ce niveau bas des taux est également ressenti sur le marché du rachat de crédit.